25 juin 2008
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14:40
Amant frivole, je te désirais ;
Pour mon pactole, t'aurais soudoyée !
Provocation verbale pour te charmer ;
Complaisance immorale, tu t'es abandonnée.
Ton visage diaphane et tes seins généreux
M'ont, de ton corps, fait devenir envieux.
Ton air candide et ta réserve naturelle
Ont créé en moi un désir sensoriel.
Qui eût cru que Mai
Aurait changé ma destinée ?
Une journée durant je t'ai admirée,
Imperceptible, tu m'as ignoré ;
Je me suis donc attaqué à cette muraille,
Pour qu'enfin sur tes lèvres j'aille.
Je sentis en moi une envie sauvage :
Te saisir et te retirer ton plumage.
Chevalier servant et homme romantique,
Je me devais d'attendre le moment érotique.
Le muguet est en fleur,
La rosée m'effleure !
Marianne, tu m'as bouleversé,
Mon coeur s'est embrasé !
Le temple de mon âme jusque-là fermé,
S'est enfin ouvert à la sensualité.
J'offre ma dévotion
A cette sirène de perfection !
Lorsque tes bourgeons sous mes doigts se dressent,
Je me sens vainqueur de cette tendresse,
Et malicieuse, et sans complexe,
Tu t'émerveilles de ce contexte.
Vénus en toi s'est réincarnée,
Eros en moi vient m'habiter.
Je dégusterais la fontaine de ton corps,
J'aspirerais le doux venin de ton trésor,
Je boirais ton élixir merveilleux,
Je saliverais de ton cratère savoureux,
Je me perdrais dans ta caverne profonde,
J'exulterais dans ta pénombre !
Puis, j'explorerais ta zone interdite,
Que tu m'offrirais avec plaisir en rite.
Alors, ton corps entier suinterait de plaisir,
Jusqu'à ce que ton fantasme se mire !
Ton embrasement sera tel
Que tu rêveras d'éternel.
Ton souffle haletant,
Ta bouche en présent,
Tes yeux étincelants,
Et ton ventre ruisselant,
Tu prendras entre tes doigts
Mon sexe en émoi,
Et nous glisserons gentiment
En ton écrin flamboyant !
Tes jambes longues et fines
M'encerclent comme des épines,
Pour que je ne puisse en aucun cas
Cesser ce rythme qui vient et va !
Et plus nos âmes s'abandonnent,
Plus en moi, ton corps se donne.
Cette cadence saccadée que nous nous imposons
Allie plaisir, souffrance, et nous met au diapason.
Quand cette perle roule sur ton front,
Je devine l'approche de la perfection.
Si ta main entre nous se glisse,
Qu'elle caresse avec volupté ton lys,
Je sens en toi une accoutumance,
Je t'offre alors ma corne d'abondance.
Lorsque tes nymphes s'emplissent de rosée,
Tu dégages une telle sensualité
Que malgré mes efforts répétés,
Je te cède mon nectar sucré.
Erotique à souhait,
Sensuelle à volonté,
J'aime te faire l'Amour,
Plus que boire un Saint-Amour !
Il est des mots charmants
Qui voudraient être au firmament,
Mais l'émotion profonde qu'ont deux amants
Ne saurait s'écrire au fil d'un roman.
Ce poème épique aux vers lyriques
Suggère mon effervescence psychosomatique,
Afin que tu comprennes ma chère Marianne
Qua ta clef a ouvert la serrure de mes arcanes !
(1995) © Régis Batrel
Pour mon pactole, t'aurais soudoyée !
Provocation verbale pour te charmer ;
Complaisance immorale, tu t'es abandonnée.
Ton visage diaphane et tes seins généreux
M'ont, de ton corps, fait devenir envieux.
Ton air candide et ta réserve naturelle
Ont créé en moi un désir sensoriel.
Qui eût cru que Mai
Aurait changé ma destinée ?
Une journée durant je t'ai admirée,
Imperceptible, tu m'as ignoré ;
Je me suis donc attaqué à cette muraille,
Pour qu'enfin sur tes lèvres j'aille.
Je sentis en moi une envie sauvage :
Te saisir et te retirer ton plumage.
Chevalier servant et homme romantique,
Je me devais d'attendre le moment érotique.
Le muguet est en fleur,
La rosée m'effleure !
Marianne, tu m'as bouleversé,
Mon coeur s'est embrasé !
Le temple de mon âme jusque-là fermé,
S'est enfin ouvert à la sensualité.
J'offre ma dévotion
A cette sirène de perfection !
Lorsque tes bourgeons sous mes doigts se dressent,
Je me sens vainqueur de cette tendresse,
Et malicieuse, et sans complexe,
Tu t'émerveilles de ce contexte.
Vénus en toi s'est réincarnée,
Eros en moi vient m'habiter.
Je dégusterais la fontaine de ton corps,
J'aspirerais le doux venin de ton trésor,
Je boirais ton élixir merveilleux,
Je saliverais de ton cratère savoureux,
Je me perdrais dans ta caverne profonde,
J'exulterais dans ta pénombre !
Puis, j'explorerais ta zone interdite,
Que tu m'offrirais avec plaisir en rite.
Alors, ton corps entier suinterait de plaisir,
Jusqu'à ce que ton fantasme se mire !
Ton embrasement sera tel
Que tu rêveras d'éternel.
Ton souffle haletant,
Ta bouche en présent,
Tes yeux étincelants,
Et ton ventre ruisselant,
Tu prendras entre tes doigts
Mon sexe en émoi,
Et nous glisserons gentiment
En ton écrin flamboyant !
Tes jambes longues et fines
M'encerclent comme des épines,
Pour que je ne puisse en aucun cas
Cesser ce rythme qui vient et va !
Et plus nos âmes s'abandonnent,
Plus en moi, ton corps se donne.
Cette cadence saccadée que nous nous imposons
Allie plaisir, souffrance, et nous met au diapason.
Quand cette perle roule sur ton front,
Je devine l'approche de la perfection.
Si ta main entre nous se glisse,
Qu'elle caresse avec volupté ton lys,
Je sens en toi une accoutumance,
Je t'offre alors ma corne d'abondance.
Lorsque tes nymphes s'emplissent de rosée,
Tu dégages une telle sensualité
Que malgré mes efforts répétés,
Je te cède mon nectar sucré.
Erotique à souhait,
Sensuelle à volonté,
J'aime te faire l'Amour,
Plus que boire un Saint-Amour !
Il est des mots charmants
Qui voudraient être au firmament,
Mais l'émotion profonde qu'ont deux amants
Ne saurait s'écrire au fil d'un roman.
Ce poème épique aux vers lyriques
Suggère mon effervescence psychosomatique,
Afin que tu comprennes ma chère Marianne
Qua ta clef a ouvert la serrure de mes arcanes !
(1995) © Régis Batrel