17 juillet 2008
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18:51
Je remarquais déjà sa silhouette élégante,
Et j'aimerais qu'elle devint mon amante.
Je notais son sourire charmeur,
Et de plus en plus, je devenais rêveur.
Je me décidais enfin un certain jour d'avril
A me dévêtir de mon coutil ;
Je reçus de sa part, comme unique présent,
Un baiser, mais des plus charmants !
Le week-end fut pour moi, des plus monotones,
Aussi au Printemps, j'arrivai en Automne.
Cependant d'Automne, je passé en Eté,
Quand, un lundi, je découvris son corps bronzé.
Merveilleux, extraordinaire, démuni,
Dans mon âme est gravé pour la vie.
Que de Beautés ! Que de Grâces écloses !
Je vis en moi mille métamorphoses !
Son corps entier me réclamait des sensations occultes,
Aussi, avec passion, en faisais-je mon culte.
Marin d'eau douce, je voguais sur une mer déchaînée,
Je croyais chaviré !
Mais elle me réconfortait
En me tendant une bouée.
Bouée d'Amour et de sensualité,
A laquelle je ne demandais qu'à m'accrocher.
Je te veux Maîtresse !
Je te désire Déesse !
La chaleur de son volcan rosé
Me fît exploser ;
Et sa lave m'avala tendrement
Jusqu'à ce que je meurs gentiment.
Je consommais affectueusement son élixir merveilleux,
J'étais envahi des flammes des cieux !
Puis, par contrainte, nous nous quittâmes,
Pour moi, ne fut pas sans entame.
Je réveillais en mon âme des sensations oubliées,
L'attente me semblait soudain existée.
Ma réputation (fausse) de coureur
Ne pouvait à ses yeux, avoir un coup de coeur.
Pourtant, j'attendais toujours avec impatience,
L'instant inoubliable de notre jouissance.
Plus je caressais son sein chaleureux,
Plus, inconsciemment, je devenais amoureux.
Telle une abeille butinant une fleur,
Je goûtais le nectar de son intérieur.
Je vois dans tes yeux, Princesse,
De l'Amour, de la haine, ou de la tendresse.
Je remarque en toi une colombe égarée,
Qui de temps en temps revient à la réalité.
Mais si quelquefois, tu broies du noir,
N'oublie pas que je t'offre mon perchoir.
Je convoite un Amour immortel,
Et je sais que le Monde est mortel.
Pourtant, lorsque je perçois le timbre de ta voix,
Je te trouve si féminine que je reste en émoi.
Tes yeux malicieux brillent d'une étincelle,
Dans mon âme, reflète une Grâce nouvelle.
Ton visage délicat, d'une beauté naturelle,
Laisse à mon regard, une vision éternelle.
Ton cou parfumé de senteurs exquises,
Qui me fait m'ébattre à ma guise ;
Ton épaule dorée à la parfaite rondeur,
Où de mes mains, je veux être possesseur.
Ton sein merveilleux à l'appendice envieux
Que je souhaite encore escalader de mon mieux.
Ta vallée profonde de collines bordées
Que je dévalerai à petites enjambées,
Pour que tu puisses apprécier
Le charme innocent d'un montagnard inexpérimenté.
Spéléologue, j'explorerai ta grotte,
D'affection et d'Amour sera emplie ma hotte.
Et de plus en plus, je t'offre ma dévotion,
Je sens mon esprit en quelques possessions.
Soudain le ciel devient noir,
A mon grand désespoir ;
Une fois encore, tu me donnes congé,
Les oiseaux se sont tus, l'atmosphère s'est grisé.
Bienheureuse solitude me donnant de l'amertume,
Je deviens chalutier perdu dans la brume.
Château de cartes amoureusement construit,
Qui d'un souffle léger a été détruit.
Je demeure immobile dans une chambre d'ambiguïté,
Je regarde les poutres, elles paraissent bouger.
Je tourne les yeux vers l'horizon des mers,
Et je ne vois que des citrons amers.
Spleen ! Spleen !
Où es-tu donc ma Divine ?
Mon coeur se déchire comme du papier mâché,
Mes vers se plaignent de mon âme déprimée.
Notre affinité se plait à nous blesser,
L'enfant imaginaire ne cesse de pleurer.
Il pleure sans être né, le pauvre malheureux,
Mon Pierrot est mort, j'en suis honteux.
(1985) © Régis Batrel
Et j'aimerais qu'elle devint mon amante.
Je notais son sourire charmeur,
Et de plus en plus, je devenais rêveur.
Je me décidais enfin un certain jour d'avril
A me dévêtir de mon coutil ;
Je reçus de sa part, comme unique présent,
Un baiser, mais des plus charmants !
Le week-end fut pour moi, des plus monotones,
Aussi au Printemps, j'arrivai en Automne.
Cependant d'Automne, je passé en Eté,
Quand, un lundi, je découvris son corps bronzé.
Merveilleux, extraordinaire, démuni,
Dans mon âme est gravé pour la vie.
Que de Beautés ! Que de Grâces écloses !
Je vis en moi mille métamorphoses !
Son corps entier me réclamait des sensations occultes,
Aussi, avec passion, en faisais-je mon culte.
Marin d'eau douce, je voguais sur une mer déchaînée,
Je croyais chaviré !
Mais elle me réconfortait
En me tendant une bouée.
Bouée d'Amour et de sensualité,
A laquelle je ne demandais qu'à m'accrocher.
Je te veux Maîtresse !
Je te désire Déesse !
La chaleur de son volcan rosé
Me fît exploser ;
Et sa lave m'avala tendrement
Jusqu'à ce que je meurs gentiment.
Je consommais affectueusement son élixir merveilleux,
J'étais envahi des flammes des cieux !
Puis, par contrainte, nous nous quittâmes,
Pour moi, ne fut pas sans entame.
Je réveillais en mon âme des sensations oubliées,
L'attente me semblait soudain existée.
Ma réputation (fausse) de coureur
Ne pouvait à ses yeux, avoir un coup de coeur.
Pourtant, j'attendais toujours avec impatience,
L'instant inoubliable de notre jouissance.
Plus je caressais son sein chaleureux,
Plus, inconsciemment, je devenais amoureux.
Telle une abeille butinant une fleur,
Je goûtais le nectar de son intérieur.
Je vois dans tes yeux, Princesse,
De l'Amour, de la haine, ou de la tendresse.
Je remarque en toi une colombe égarée,
Qui de temps en temps revient à la réalité.
Mais si quelquefois, tu broies du noir,
N'oublie pas que je t'offre mon perchoir.
Je convoite un Amour immortel,
Et je sais que le Monde est mortel.
Pourtant, lorsque je perçois le timbre de ta voix,
Je te trouve si féminine que je reste en émoi.
Tes yeux malicieux brillent d'une étincelle,
Dans mon âme, reflète une Grâce nouvelle.
Ton visage délicat, d'une beauté naturelle,
Laisse à mon regard, une vision éternelle.
Ton cou parfumé de senteurs exquises,
Qui me fait m'ébattre à ma guise ;
Ton épaule dorée à la parfaite rondeur,
Où de mes mains, je veux être possesseur.
Ton sein merveilleux à l'appendice envieux
Que je souhaite encore escalader de mon mieux.
Ta vallée profonde de collines bordées
Que je dévalerai à petites enjambées,
Pour que tu puisses apprécier
Le charme innocent d'un montagnard inexpérimenté.
Spéléologue, j'explorerai ta grotte,
D'affection et d'Amour sera emplie ma hotte.
Et de plus en plus, je t'offre ma dévotion,
Je sens mon esprit en quelques possessions.
Soudain le ciel devient noir,
A mon grand désespoir ;
Une fois encore, tu me donnes congé,
Les oiseaux se sont tus, l'atmosphère s'est grisé.
Bienheureuse solitude me donnant de l'amertume,
Je deviens chalutier perdu dans la brume.
Château de cartes amoureusement construit,
Qui d'un souffle léger a été détruit.
Je demeure immobile dans une chambre d'ambiguïté,
Je regarde les poutres, elles paraissent bouger.
Je tourne les yeux vers l'horizon des mers,
Et je ne vois que des citrons amers.
Spleen ! Spleen !
Où es-tu donc ma Divine ?
Mon coeur se déchire comme du papier mâché,
Mes vers se plaignent de mon âme déprimée.
Notre affinité se plait à nous blesser,
L'enfant imaginaire ne cesse de pleurer.
Il pleure sans être né, le pauvre malheureux,
Mon Pierrot est mort, j'en suis honteux.
(1985) © Régis Batrel