27 juillet 2008
7
27
/07
/juillet
/2008
10:58
On ne lui a pas inculqué les bonnes manières,
Et c'est là-dessus que tu as matière.
Homme timide au très grand coeur,
La Société l'a banni pour ses erreurs.
Qui peut se vanter dans sa jeunesse
N'avoir jamais fait bêtises et prouesses ?
Certes, il n'était pas un Saint,
Mais il eût plus de pertes que de gains.
Grand costaud au coeur fragile,
Jean-Luc aimait les contacts virils.
On a souvent relevé son physique avantageux,
Pour mieux éliminer son esprit généreux.
Chevalier sans peur, il n'avait pour arme
Que son sens de l'honneur, et pas toujours son âme.
Etre étrange qui ne pouvait, par timidité,
Conjuguer, dire, ou exprimer le verbe "aimer".
Il aimait la fête, l'alcool et les copains,
Il savait que lui seul changerait son destin.
Il n'a pas vécu dans le luxe et le cuir,
Il acceptait la sueur et les rudes soupirs.
Gladiateur angélique, il avait pour fierté,
Sa petite Vanessa, sa ninine, son bébé.
Instigateur d'un Amour perdu,
Ses regrets grandiront de cette relation éperdue.
Maintes relances auprès de sa "Benne"
Resteront vaines et le laisseront en peine.
Epris de musique rock et de Madonna,
Inconditionnel de Formule 1 et de Senna,
Il affectionnait autant la télé,
Que la famille et les virées.
Une dernière virée ce dimanche 10 avril
Qui lui apportera en un lieu hostile
Un couteau de guerre en son dos planté
Qui d'une telle violence l'a assassiné.
Il est 17 h 30, rue Lhotellier,
Un homme de 33 ans vient de tomber...
Nos regrets et nos larmes t'accompagneront
Pour que dans l'éternel tu sois à l'unisson.
Cependant il faudra que la Justice admette
Qu'elle lui avait coupé la tête
Sans tenir compte qu'un homme sans effroi
Ne peut être tué de sang froid.
Comment peut-on bousculer à son gré
Une victime en meurtrier ?
On a jugé un passé payé
Contre d'irrévocables faits !
Nul n'a prouvé une gifle donnée,
Nul n'a dramatisé un couteau planté !
La Justice a deux vitesses :
Pour la pauvreté et la richesse.
On a plaint un fils au père emprisonné,
On a ignoré une fille au père décédé.
Ma plume se révolte de cette injustice,
Chacun de ces vers lui jette maléfices.
Jean-Luc n'aimait pas la vengeance,
Aussi, nous respecterons ses exigences.
En 1994, il nous a quitté,
Dans nos coeurs, est gravé pour l'éternité.
(1995) © Régis Batrel
Et c'est là-dessus que tu as matière.
Homme timide au très grand coeur,
La Société l'a banni pour ses erreurs.
Qui peut se vanter dans sa jeunesse
N'avoir jamais fait bêtises et prouesses ?
Certes, il n'était pas un Saint,
Mais il eût plus de pertes que de gains.
Grand costaud au coeur fragile,
Jean-Luc aimait les contacts virils.
On a souvent relevé son physique avantageux,
Pour mieux éliminer son esprit généreux.
Chevalier sans peur, il n'avait pour arme
Que son sens de l'honneur, et pas toujours son âme.
Etre étrange qui ne pouvait, par timidité,
Conjuguer, dire, ou exprimer le verbe "aimer".
Il aimait la fête, l'alcool et les copains,
Il savait que lui seul changerait son destin.
Il n'a pas vécu dans le luxe et le cuir,
Il acceptait la sueur et les rudes soupirs.
Gladiateur angélique, il avait pour fierté,
Sa petite Vanessa, sa ninine, son bébé.
Instigateur d'un Amour perdu,
Ses regrets grandiront de cette relation éperdue.
Maintes relances auprès de sa "Benne"
Resteront vaines et le laisseront en peine.
Epris de musique rock et de Madonna,
Inconditionnel de Formule 1 et de Senna,
Il affectionnait autant la télé,
Que la famille et les virées.
Une dernière virée ce dimanche 10 avril
Qui lui apportera en un lieu hostile
Un couteau de guerre en son dos planté
Qui d'une telle violence l'a assassiné.
Il est 17 h 30, rue Lhotellier,
Un homme de 33 ans vient de tomber...
Nos regrets et nos larmes t'accompagneront
Pour que dans l'éternel tu sois à l'unisson.
Cependant il faudra que la Justice admette
Qu'elle lui avait coupé la tête
Sans tenir compte qu'un homme sans effroi
Ne peut être tué de sang froid.
Comment peut-on bousculer à son gré
Une victime en meurtrier ?
On a jugé un passé payé
Contre d'irrévocables faits !
Nul n'a prouvé une gifle donnée,
Nul n'a dramatisé un couteau planté !
La Justice a deux vitesses :
Pour la pauvreté et la richesse.
On a plaint un fils au père emprisonné,
On a ignoré une fille au père décédé.
Ma plume se révolte de cette injustice,
Chacun de ces vers lui jette maléfices.
Jean-Luc n'aimait pas la vengeance,
Aussi, nous respecterons ses exigences.
En 1994, il nous a quitté,
Dans nos coeurs, est gravé pour l'éternité.
(1995) © Régis Batrel