18 octobre 2008
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Le fruit de mon Amour a grandi,
Et l'enfant que j'ai tant dorloté
A, à son tour, offert une âme à la vie,
Mais mon coeur se déchire, je suis incompris.
J'aimerais tant que mon fils soit mon ami,
Qu'il ne prenne pas mes conseils pour des ordres,
Qu'il comprenne qu'il est mon Coeur, ma Vie,
Et que ses colères injustifiées sèment en moi le désordre.
J'ai tellement peur pour lui, pour son avenir,
Je ne lui souhaite que beauté et bonheur,
Mais à chaque recommandation, il ne peut tenir,
Et m'envoie "bouler", provoquant mon malheur.
J'ai voulu lui écrire, lui exposer ma vertu,
Mais j'ai la hantise d'un définitif malentendu.
Je l'excuse : il est très fatigué, stressé,
Mon coeur et mon âme sont transpercés...
On dit les enfants ingrats, sans coeur,
Mon Trésor à moi n'est pas comme ça !
A-t-il trop de pudeur pour me dire ce qui ne va pas ?
Ai-je fait quelque chose ? A-t-il des rancoeurs ?
Mon coeur saigne, coule ma penne,
Mon âme se grise, grande est ma peine.
Mon Amour pour lui est si grand, omniprésent,
Mon château de cartes s'écroule, c'est le néant !
Ma versification se décompose,
Ce manque devient une overdose...
M'aime-t-il encore autant qu'avant ?
Partagé, entre certitudes et tourments,
Je contrôle jour après jour mes émotions
Pour que ne surgisse pas la dépression...
(10/2008) © Régis Batrel
Et l'enfant que j'ai tant dorloté
A, à son tour, offert une âme à la vie,
Mais mon coeur se déchire, je suis incompris.
J'aimerais tant que mon fils soit mon ami,
Qu'il ne prenne pas mes conseils pour des ordres,
Qu'il comprenne qu'il est mon Coeur, ma Vie,
Et que ses colères injustifiées sèment en moi le désordre.
J'ai tellement peur pour lui, pour son avenir,
Je ne lui souhaite que beauté et bonheur,
Mais à chaque recommandation, il ne peut tenir,
Et m'envoie "bouler", provoquant mon malheur.
J'ai voulu lui écrire, lui exposer ma vertu,
Mais j'ai la hantise d'un définitif malentendu.
Je l'excuse : il est très fatigué, stressé,
Mon coeur et mon âme sont transpercés...
On dit les enfants ingrats, sans coeur,
Mon Trésor à moi n'est pas comme ça !
A-t-il trop de pudeur pour me dire ce qui ne va pas ?
Ai-je fait quelque chose ? A-t-il des rancoeurs ?
Mon coeur saigne, coule ma penne,
Mon âme se grise, grande est ma peine.
Mon Amour pour lui est si grand, omniprésent,
Mon château de cartes s'écroule, c'est le néant !
Ma versification se décompose,
Ce manque devient une overdose...
M'aime-t-il encore autant qu'avant ?
Partagé, entre certitudes et tourments,
Je contrôle jour après jour mes émotions
Pour que ne surgisse pas la dépression...
(10/2008) © Régis Batrel