26 octobre 2008
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Tu te dis poète, pour dénoncer ta détresse,
Tu te pares de bijoux, et t'entoures de gonzesses,
Tu dénonces le capitalisme, et tu veux une Ferrari,
Tu parles de respect, mais d'armes tu es nanti...
REFRAIN
Rappeur, casseur,
Autour de toi, tu détruis...
Rappeur, violeur,
La femme, pour toi, est une truie...
Rappeur, branleur,
Sans ta bande, tu es si petit...
Rappeur, dealer,
Tu distribues la mort, et tu t'enrichis...
Tu cris "mort aux vaches" le visage masqué,
Tu hurles au scandale, trop de chômage en ta cité,
Tu prônes la haine et le meurtre des policiers,
Tu te scandalises d'être trop contrôlé...
REFRAIN
Rappeur, menteur,
De tes propos, les plus faibles tu noircis...
Rappeur, voleur,
De tes magouilles, tes poches sont remplies...
Rappeur, brûleur,
De tes actes, la vie de tes voisins tu pourris...
Rappeur, vengeur,
De tes fiertés, ton quartier est anéanti...
De tes " yo " et " sy-vas ", tu crois impressionner,
De ton look et de ton regard, tu penses apeurer,
Sache Man, que dans la vie, on ne peut respecter
Que l'Homme qui a tout fait pour être honoré !
(10/2008) © Régis Batrel
NB : bien sûr, ce poème ne concerne qu'une partie des Rappeurs ! Certains ne prônent pas toute cette haine, cette violence, ces appels aux meurtres, aux viols, ou aux tabassages...