22 janvier 2009
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Aspiré dans un tourbillon infernal,
Ne sachant plus analyser ni le bien, ni le mal,
J'ai pris contact avec Dame la faucheuse
Pour un soir, pendue, partir en voleuse...
Lettres d'adieux à mes deux êtres adorés,
La vie me semblait soudain sans intérêt ;
Ordre et minutie, j'avais tout préparé,
Mais la Veuve noire m'a décrochée...
Inconsciente sur le sol, je me suis réveillée,
Haletante et sans force, je m'étais ratée ;
Paniquée et perdue, je voulais lui parler,
Alors, à ma Petite Fleur, j'ai téléphoné...
L'orchidée, que j'avais piquée dans le passé,
A fait abstraction de ses douleurs pour me consoler ;
Bravant la fatigue et les risques routiers,
Elle a su, vers le positif, m'orienter...
Elle a écouté mes maux pendant des heures,
Pour me guider vers un lieu sûr et protecteur ;
Elle a étouffé son mal-être en ma faveur,
C'est certain : elle m'aime, et ne veut que je meure...
Elle m'a porté secours, m'a tendu les mains,
A ouvert son coeur, illuminé mes lendemains ;
Aujourd'hui, je ne sais comment la remercier,
Comment éponger les pleurs provoqués ?
Ma reconnaissance sera pour elle éternelle,
Mon coeur est gravé de son nom au scalpel,
Je lui souhaite un avenir doux et merveilleux
Où, en Reine qu'elle est, deviendra Déesse des Cieux...
(01/2009) © Régis Batrel