27 janvier 2009
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La pudeur de nos sentiments instaurée,
Entre deux hommes, presque plus de baisers ;
Mon adulte de fils, si souvent irrité,
A, ses mots d'Amour, à mon égard, rangé.
Où est le temps de cette douce complicité,
De ces câlins, de ces baisers donnés ?
Mon adorable fils que j'ai, seul, élevé,
Est la prunelle de mes yeux, ma grande fierté.
Une douloureuse épreuve nous a rapprochés,
L'étreinte de nos corps, jusqu'alors oubliée,
A, dans nos yeux, des larmes provoqué.
Nous conjuguons de nouveau le verbe "aimer".
Mon "devoir", je pensais, accompli,
Sa base, ses repères, je serais "sa vie" !
Il m'a avoué, l'âme en peine et le coeur serré,
Qu'il a encore besoin de moi : mission inachevée...
( 01/2009) Régis Batrel