12 mars 2009
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Un mélange portugais et cap-verdien
Retentit, sensuel, un tantinet mutin ;
Une Femme des îles, à l'air enfantin,
M'invite à ressasser notre passé coquin...
La Princesse caramel, aux jolies fesses rebondies,
Se rappelle nos ébats explosifs, et notre furie ;
Elle écarte, avec délicatesse, sa retenue naturelle,
Et ses danses lascives hantent ma cervelle...
Massages thaï aux huiles essentielles,
Cambrure parfaite, elle faisait balancelle,
Pour, de ce jeu, susciter mon émotion
Que, sans complexe, j'offrais en dévotion...
La Naïade café affichait une pudeur
Qui, en intimité, s'en allait voir ailleurs ;
Elle délivrait tant de volupté et de splendeurs
Que sa flèche de douceur s'éternise dans mon coeur...
Depuis des lustres, nous nous étions perdus,
De croisières amoureuses en relations éperdues,
Nos chemins se retrouvent à l'orée du printemps,
Et, tous deux, de ces retrouvailles, sommes impatients...
Le ballet de ses mots m'a toujours transporté,
Son sourire merveilleux me fait éperdument craquer,
Sa couleur cuivrée, son corps, son parfum savoureux,
Tant de doux souvenirs, de moments sulfureux...
Elle chante notre complicité de sa voix exotique,
Je rêve de ses yeux, et de ses cuisses magnifiques ;
Elle fredonne la puissance de ses envies,
Je fantasme à l'idée d'y perdre ma vie...
Bientôt, nous tisserons notre tendre toile,
Notre passé, nos regrets, se terniront d'un voile,
Pour, ce jour, voir éclore un instant majestueux,
Où Métisse et Blanc explosent en nuages cotonneux.
(03/2009) © Régis Batrel
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