27 novembre 2009
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A ma table ronde, face à la scène,
J'admire le décor, bordeaux et ébène,
Où les artistes, de paillettes parés,
Nous emmèneront vers leurs cieux étoilés...
Le rideau s'ouvre, les colonnes s'illuminent,
La musique s'installe, l'attention domine ;
L'éclairage de la salle, lentement, se tamise,
Le brouhaha se meure, les discussions se brisent...
Une merveilleuse danseuse fait son entrée,
Grande, gracieuse, et à peine habillée ;
Elle investit le lieu par son élégante beauté,
Elle est la meneuse de revue de ce cabaret...
Ses courbes voluptueuses encensent l'assemblée,
Hommes et femmes ont les yeux tout écarquillés ;
La femme parfaite existe, elle est face à eux,
Ils se perdent devant tant d'atours merveilleux...
Son métissage afro-asiatique est troublant,
Des fesses rebondies, et un aspect femme-enfant ;
Sa poitrine, semblant ferme, est volumineuse,
Son ventre plat fait, ici, plus d'une envieuse...
Son déhanchement rend les hommes rêveurs,
Mon amoureuse se ravit de ces instants de bonheur ;
Elle connaît mon admiration pour ce mélange ethnique,
Son choix de spectacle, elle le voulait, pour moi, féerique...
Le champagne coule à flots, les applaudissements fusent,
On s'enivre du ballet coloré que la troupe diffuse ;
Les projecteurs tournoient, s'affolent intelligemment,
Les décibels caressent agréablement nos tympans...
Costumes et strass irisent notre soirée,
Les artistes excellent de cette apparente facilité ;
Les chorégraphies défilent à un rythme éffréné,
L'ambiance s'électrise face à tant de sensualité...
Le tableau final explose en raffinement,
Puis, la Déesse, de son promontoire, descend ;
Elle vient, sur mes lèvres, déposer un baiser,
" Pour ton anniversaire " dit-elle, " de la part de ta bien-aimée ".
(11/2009) Régis Batrel