11 février 2010
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Je n'avais jamais vu de merveilles
Aussi belles que ce sein déployé !
Surmonté d'un appendice vermeil,
Il excellait en douce volupté,
Et son lentigo m'a ensorcelé.
Ses subtils senteurs m'enivraient,
Sa forme me faisait rêver,
Allait-il m'offrir ses secrets ?
J'étais désireux d'en être possesseur...
J'ai tenté de l'escalader,
Illuminé par son soleil,
J'ai ouvert mon coeur d'Abeille,
De mes ailes, l'ai ventilé,
Sa rondeur m'a exorcisé,
J'étais désireux d'en être possesseur...
(02/2010) © Régis Batrel
LE RONDEAU : Poème de treize vers sur deux rimes.
Trois strophes en octosyllabes (8) ou décasyllabes (10),
de 5, 3, 5, avec une pause au 5ème et au 8ème.
Le (ou les) premier(s) mot(s) se répètent après le 8ème vers
et après le 13ème, sans être eux-mêmes des vers.
Ici, j'ai donc :
10 - 10 - 10 - 10 - 10 / 8 - 8 - 8 / 8 - 8 - 8 - 8 - 8
avec deux rimes : " eille " et " é ".