13 janvier 2010
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Près des Planches de Deauville, elle s'est gorgée de soleil,
Son corps chaud et nu perle sous sa robe vermeille ;
Son amoureux l'a dévorée du regard toute la journée,
Elle lui propose de terminer la soirée au ciné...
La Belle, coquine, choisit, d'autorité, un film érotique,
Son Prince acquiesse, charmé par sa voix angélique ;
Elle se place au dernier rang, siège près du mur,
Les pressions de sa robe s'ouvrent, en devanture...
Il s'apprête à l'aider pour couvrir son anatomie,
Elle lui prend les mains, les repousse, et sourit ;
Les lumières se tamisent, s'éteignent, le film commence,
C'est l'histoire d'un couple épris, dans un ciné, en transe...
Il comprend enfin les fantasmes de sa Princesse,
Elle souhaite être explorée, tout en délicatesse ;
Il se risque, avec sa main, entre ses cuisses ouvertes,
Déjà, ses sens en éveil lui indiquent qu'elle est prête...
Sans mot dire, elle lui fait tendrement comprendre
Qu'elle veut que sa langue fouille ses méandres ;
Il s'agenouille discrètement vers son fruit, nectar de vie,
Et découvre la beauté de sa fleur nue épanouie...
Il la lèche, la savoure, de manière délicate,
Rythme ses caresses, ici et là, de sa langue adroite ;
Il oublie le lieu, immergé en son sanctuaire,
Elle se perd, en silence, alors qu'il accélère...
Sa passion et sa fougue la mettent en ébullition,
Ses vallons se gonflent de tant de sensations ;
Son bouton se dresse, roi de la délivrance,
En peu de minutes, elle se baigne en jouissance...
De cette chaleur humide, il lape ses plaisirs,
En abondance, elle lui offre son meilleur élixir ;
Il se rassied, très tendu et serré, mais satisfait,
Elle s'accroupit : un autre ballet va commencer.
(01/2010) © Régis Batrel