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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 07:00
Voici quelques blagues, plus ou moins "cochonnes", qui n'ont qu'un seul but : distraction et rires !





Un petit garçon de cinq ans et sa mère vont au Mc Donald's.
Le petit garçon regarde la caissière et lui dit :
" Suce ma quéquette, j'ai une grande bite."
La caissière, embarrassée, regarde la mère du petit garçon.
Le p'tit remet ça :
" Suce ma quéquette, j'ai une grande bite."
Mais cette fois-ci la mère du garçon intervient... :
" Enlève ton bonbon de la bouche quand tu parles ! "
Le petit garçon répète :
" Six Mc Nuggets et une grande frite. "





La maîtresse demande un jour aux enfants : Avec quels fruits peut-on faire de la compote ?
Les mains se lèvent :
Avec des pommes,..... avec des poires,.... avec des pêches.... et un petit garçon dit :
- Avec des moules, maîtresse !
La maîtresse lui demande :
- Es-tu sûr de toi ? Les moules, ce sont des fruits de mer,
et je ne crois pas qu'on puisse faire de la compote avec.
Sais-tu comment on le fait?
Le petit garçon :
« Ben.... je ne connais pas la recette mais ma mère quand elle se lève le matin,
elle dit toujours : - J'ai la moule en compote ! »





Fidèle à ses habitudes, une petite vieille assiste à la messe du matin, quand tout à coup le curé dit :
- Que tous ceux qui ont commis le péché d'adultère s'avancent.
La petite vieille, un tantinet dure d'oreille, demande à son voisin :
- Qu'est-ce que vient de dire monsieur le curé ?
Ce dernier répond :
- Il a dit que tous ceux qui désirent une pastille à la menthe s'avancent.
La petite vieille, chancelante et s'appuyant sur sa canne, se lève alors avec peine.
Le curé lui lance, offusqué :
- Vous ? Madame ? A votre âge, vous n'avez pas honte ?
- C'est pas parce que je n'ai plus mes dents que je ne suis pas capable
d'en sucer une de temps en temps, vous savez !






Proverbe :
Si au crépuscule
Tu as quatre testicules
Ne te prends point pour Hercule...
C'est quelqu'un qui t'encule !





Un chameau et un éléphant se rencontrent pour la première fois.
L'éléphant, étonné devant pareil animal, demande :
- Pourquoi t'as les nichons sur le dos ?
Réponse du chameau :
- Culottée comme question pour quelqu'un qui a la bite au milieu de la figure !!!





Les 4 miracles de la femme :
- Elle peut mouiller sans toucher d'eau
- Elle peut saigner sans se blesser
- Elle peut donner du lait sans manger d'herbe
Mais surtout, elle peut casser les couilles sans y toucher...





Pensée :
Les hommes sont comme... les pruneaux.
Tu les suces le matin et ils te font chier toute la journée.





Après les capotes aux arômes fraise, banane, chocolat...
Il y a maintenant des capotes arôme mayonnaise :
... Pour baiser les thons.





Pourquoi les femmes préférent-elles le sexe au bowling ?
- Parce que les boules sont plus petites, et qu'il n'y a pas besoin de changer de chaussures.





C'est une petite fille qui part à l'école le matin avec son petit chat dans les bras.
Son frère lui dit que c'est interdit et qu'elle va se faire punir,mais elle refuse de laisser l'animal.
Le chauffeur du bus lui rappelle la même chose, mais elle refuse toujours de lâcher l'animal.
Arrivée à l'école, la maîtresse surprend la petite fille et la gronde, mais même à ce moment,
elle refuse de laisser l'animal.
La maîtresse lui demande pourquoi.... insiste... et la petite fille dit :
- Ce matin quand je suis sortie de la salle de bains, j'ai entendu papa dire à maman :
dès que la petite est partie à l'école, je te bouffe la chatte...





4 h du matin... Yvan rentre au domicile conjugal un peu torché...
- Putain, elle ne va pas encore être contente,
je vais déjà me faire un jus de citron pour masquer l'odeur d'alcool...

Le matin, Sonia l'engueule :
- t'as encore bu comme un trou hier !, t'es rentré complètement naze !
- Mais euh.... non, comment peux-tu dire ça ?
- Le canari, écrasé dans le presse-citron, il s'est suicidé ???





Un homme et sa femme s'affairent dans le jardin derrière la maison.
Le mari dit à sa femme :
- OUAH .... ton derrière est aussi large que le barbecue !!!
La femme ignore la remarque désobligeante.
Le soir venu, le couple est au lit et l'homme commence à se coller à sa femme.
Elle le repousse et lui dit calmement :
- Si tu penses que je vais faire chauffer le barbecue juste pour une si petite saucisse, tu te trompes !!!



Les 7 nains vont voir le Pape :
- Nous avons trois questions à vous poser, mais on préférerait que ce soit Simplet qui les pose.
- Aucun problème, répond le Pape, je t'écoute Simplet.
- Votre Sainteté, est-ce qu'au pôle Nord, il y a des bonnes soeurs ?
- Oui Simplet, au pôle Nord il y a des bonnes soeurs.
- Est-ce qu'au pôle Nord, il y a des bonnes soeurs noires ?
- Oui Simplet, au pôle nord il y a des bonnes soeurs noires.
- Votre Sainteté, est-ce qu'au pôle nord il y a des bonnes soeurs noires et naines ?
- Ah non Simplet, il n'y a pas de bonnes soeurs noires et naines.
A ce moment-là, les 6 autres nains crient en choeur :
- Simplet y s'est fait un pingouin ! Simplet y s'est fait un pingouin...

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 07:00

Je me suis fait cerner,
Horde de policiers,
Je me suis fait dénoncer,
Balances d'amitiés.


Ils m'ont pris mon chocolat,
Penaud, tête en bas,
M'ont piqué ma blanche farine,
Nez maculé de saccharine.


Ils m'ont brutalement plaqué au sol,
Ai voulu me révolter,
M'ont demandé de mettre un bémol,
Aspirine, bien planquée.


Puis, mes pierres les ont énervés,
Mon affiche de Jamaïque fut lacérée,
Ma pipe à eau est partie en miettes,
Les poulets sont pas des mauviettes !


Ils ont découvert mes liasses de billets,
Petit matelas pour un retraité,
Avec moi, un beau coup de filet,
Que vont devenir mes junkys, mes drogués ?


J'avais créé un business prometteur,
Avec moi, les jeunes étaient rêveurs,
Mais aujourd'hui, j'en ai bien peur,
Mes affaires florissantes deviennent torpeurs...


J'ai trop distribué mes substances illicites,
Il fallait bien que la Loi m'incite
A stopper ce métier de dealer
Qui sème la mort et n'apporte que malheurs.


Mon trafic s'arrête, menottes aux poignets,
Réfléchir en prison durant de longues années
Va certainement me faire prendre conscience
Que profiter d'autrui n'est qu'évanescence.

(11/2008) © Régis Batrel

 
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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 10:33

Au nord, les icebergs ont fondu,
Au sud, les oiseaux se sont tus,
A l'ouest, les tornades se déchaînent,
A l'est, les tsunamis ont la haine...


Les barbelés me lacèrent les chairs,
Les leucocytes ne valent plus chers,
L'esprit dérangé ne voit que des maux,
Le coeur ne s'exprime qu'avec de mornes mots...


L'Eden offre un ballet d'Enfer,
La musique ne prononce aucun air,
Les livres ne content plus d'histoires,
La plume se meurt sur l'écritoire...


Ce jour, les vers ne jouent plus la rime,
La maladie d'Amour est en pleine déprime ;
Le coeur s'est fixé une loi :
De cette perte, il ne pense qu'à toi...


J'ai accepté un mal sans contre-indications,
J'ignorais qu'il n'y avait aucune médication !
Il se nourrit, s'imprègne dans mon âme,
Me détruit, me ronge, je suis son quidam...


Ma couche d'ozone est perforée,
Cette maladie l'a transpercée,
Les spécialistes parlent de guérison,
Je suis en léthargie dans ma prison...


Le seul remède vraiment efficace,
Et pour cela, non besoin d'être très perspicace,
Serait que celle qui m'a offert ce malheur,
Me dépose son Amour, sa tendresse, et son coeur.

(11/2008) © Régis Batrel
 
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14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 09:19

Ce soir, Cupidon a décoché sa flèche,
Dans mon coeur, douce comme une peau de pêche ;
Véronique, jolie fleur, m'a promis son pistil,
Par plaisir, j'ai retiré mon coutil
Pour qu'elle puisse, à satiété,
User de son charme et de sa sensualité.


Bel homme, à l'âme remplie de douceur,
Fait battre mon tendre coeur.
Par lui, je fus séduite.
Pour qu'il ne prenne la fuite,
Adieu pudeur et maladresse,
Je lui donnerai l'ivresse.



Ravissante elfe aux ailes déployées,
Je vis dans ses yeux scintiller
Une étoile de tendresse cernée
Qui, de sa brillance, m'a illuminé.
Un grain de beauté sur son sein gonflé,
En mon âme, un incendie s'est déclaré.

Son sourire enjôleur
M'emmène vers un ailleurs.
Je ne puis résister davantage
A l'idée d'être sage.
Sur sa bouche, langoureusement,
Je dépose un baiser ardent.



Mille merveilles en ce baiser offert,
Fut-elle Ange ou Lucifer ?
Mon émoi se mit à grandir encore
Quand, contre le mien, elle plaqua son corps !
Sa poitrine aux rondeurs envieuses
Promettait des heures délicieuses...


Je m'enivre de son odeur,
Mon esprit s'égare avec splendeur.
Je savoure avec plaisir
Ses caresses du désir.
Ses mains font frissonner
Mon être tout entier.



De mes gestes étudiés sur sa peau veloutée,
De ce jeu buccal, et ce cou parfumé,
Je sentais en moi la pression monter,
D'incontrôlables palpitations, de la tête aux pieds...
Elle décida, avec élégance et délicatesse,
De m'effeuiller lentement, avec hardiesse.


De son souffle chaud, envoûtée,
Je ne résiste à la volupté
D'un tourbillon de passions mutuelles
Procuré par nos ébats fusionnels,
Et dégustons avec emphase
Ce complice instant d'extase.


(11/2008) © Missv61 & Régis Batrel

Poésie écrite à deux mains.
L'un écrivant son couplet à la lecture de l'autre.

Ma complice pour ce duo : Missv61

 
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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 16:34
Les jeunes gens sagement assis sur un banc
Se frôlaient gentiment, soucieux du regard des passants.
On privilégiait la ferveur et la délicatesse des émotions,
De manière romantique, l'Amour n'était que dévotion.
Un langage de fleurs exprimait les sentiments,
Faire la cour devenait presque un engagement.

Réserve dérérente, pudeurs et interdits,
Crainte de l'autre sexe, mais réelle galanterie.
Heureux et fidèles, ils s'envoyaient des écrits,
Longues proses, cartes postales savamment choisies,
Et pour ceux qui étaient beaucoup plus instruits,
Jouant de mots et de rimes, de splendides poésies.

Tous ces mots empressés que l'on n'osait prononcer,
En espoir délicieux, sous la plume, jaillissaient.
Quand l'Amour était à peine murmuré,
L'encre noire ouvrait coeurs et intimes pensées.
Quand les déclarations enflammées troublaient la pensée,
Des poèmes pré-imprimés stimulaient la créativité.
Et quand on sentait l'émoi suprême,
D'une voix douce et timide, sortaient les "Je vous aime".

Puis venait le charmant rituel du toucher
Où, tendrement sur la main, on déposait un baiser.
Et comme bonne réputation, il fallait garder,
Pas de relations intimes avant d'être mariés.
Les jeunes gens prêts, en justes noces, à convoler,
Pouvaient enfin égards et délicatesse se donner.

Flirts, fiançailles et épousailles,
Habitant Paris ou Brullemail,
Les romantiques du siècle dernier,
A une main serrée, frissonnaient,
A un mot gentil, vibraient,
A un regard tendre, tremblaient.

(11/2008) © Régis Batrel


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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 12:09

Chaque mois, nous sommes ponctionnés
Pour la Sociale Sécurité,
Et au fil des années,
Le gouffre, pourquoi ? On ne sait,
Ne cesse de se creuser
Malgré nos cotisations augmentées !


Plus on pactise,
Plus on cotise,
Plus ça s'enlise
Avec nos mises...


Cour des Comptes, fais ton boulot !
N'attend pas que ce joli bateau,
Certainement piloté par des charlots,
Ne devienne de la Méduse le radeau !


Les Français en ont marre de payer
Les incompétences de ces "trésoriers"
Qui ne doivent avoir comme qualité
Que celle de laisser le navire couler !


Quand, dans le privé, est prouvé
L'incapacité d'un employé,
On ne prend pas de gants pour l'informer
Que, sur le champ, il est viré !


On veut bien payer
Ta Sociale Sécurité,
Si tu appliques cette condition :
Virer les fanfarons !


Aujourd'hui, les nombreux cotisants
Ne sont plus du tout partisans
De diminuer leur pouvoir d'achat
Pour enrichir certains renégats !


Les citoyens ne sont pas des vaches à lait,
Ils veulent bien pour toi se décarcasser,
Mais il ne faut pas trop exagérer,
Au risque de les voir se révolter !


Ras le bol de tes excuses bidons
Qui nous prennent tous pour des cons,
Sous prétexte que la protégée Administration
Rembourse la trop nombreuse 3ème génération !


On parle d'économies à 2 francs 6 sous,
Alors qu'il faut creuser bien au dessous
Pour constater les moultes aberrations
Qui, de système évolutif, passe en déclinaison !

(11/2008) © Régis Batrel 
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 20:17
JE VIENS D'ETRE TAGGE PAR MARYVONNE

LE PRINCIPE DE CE TAG EST :

DIRE 7 CHOSES SUR SOI

ET TAGGER 7 PERSONNES.





1 - Je suis zen, calme, diplomate, mais faut pas trop me chercher

2 - J'adore écrire (poésies, essais, rubriques...) depuis l'enfance

3 - Je suis un fondu de livres (histoire, tourisme, cuisine, astrologie...)

4 - Je suis accro de musiques (blues, jazz, R & B, rock, pop, soul...)

5 - Je suis en admiration de La Femme

6 - Je suis curieux de tout (nouvelles technologies, mécanique, ordi...)

7 - Je suis un Ami sur qui on peut compter





A mon tour, et je les préviens sur leur blog, je tagge :

BlackAngèle - Véros61 - Samia - Libellule - Limpide - L'Innocente - B.secret


et tous mes autres liens qui le souhaitent 
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 16:55

Face au miroir,
Remplie d'espoir,
Ton reflet éteint,
Morne teint,
Tu vas réveiller
Avec sensibilité,
Maquillage à côté,
Ta sublime beauté...


Trait de khôl à l'intérieur des yeux,
Pour le regard des Dieux ;
Fond de teint léger,
Pour ton visage illuminer ;
Crayon coloré pour tes sourcils,
En suivant le tracé défini ;
Fard teinté sur tes paupières,
Regard de braise et de lumières ;
Mascara sur tes cils peignés,
Incontournable sésame de ta féminité ;
Rouge à lèvres pour la séduction,
Touche de gloss pour la finition...


Sans éclat, tu t'es réveillée,
De nuances, tu t'es parée,
Positive, tu vas rayonner,
Séductrice... pour la journée.

(11/2008) © Régis Batrel

 
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 14:11

Les femmes sont l'essence du Monde,
Qu'elles soient discrètes ou furibondes ;
Elles créent et font fleurir la vie,
Qu'elles soient de Chine, d'Inde ou d'Ethiopie ;
Symboles de la beauté et de l'Amour,
Les femmes rajput portent leurs bijoux chaque jour ;
Elles adoucissent et parfument notre univers,
Jeune fille oromo ou femme berbère ;
Elles sont aussi mystère, intrigue et magie,
Mère yao de Thaïlande ou beauté de Somalie ;

Notre vie entière, elles font vibrer nos coeurs,
Tilak sur le front pour porter bonheur ;
Beauté éphémère devient intemporelle,
De charme et séduction, elles ensorcellent ;
Elles se parent, éblouissent et séduisent,
D'Europe, d'Afrique, ou de la banquise ;
Femmes du Monde, Monde de Femmes,
Du Cachemire au Surinam,
Elles vivent ou survivent
Dans le désert ou en eaux vives...


Femmes fatales ou femmes soumises,
D'Afghanistan ou des Marquises,
Elles chérissent, dorlotent et aiment,
Pauvres, ou couvertes de diadème...


Infinie tendresse d'un regard porté,
Charmant sourire gracieusement esquissé,
Paroles voluptueuses à peine prononcées,
Et ses erreurs, d'un coup, sont pardonnées...


Si toutes de Targuia n'ont pas cette vénération,
Femmes du Monde, de la constellation,
Vous êtes pour nous des illuminations,
Et aucun mot ne peut transcrire notre admiration.

(11/2008) © Régis Batrel



















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11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 12:43

Quand des bonbons Jacques Brel offrait,
Que "Mistral gagnant" Renaud encensait,
J'habitais une petite ville ornaise
Où, souvenirs d'enfant, j'en suis fort aise,
J'aimais  pousser la porte d'une boutique
Qui, d'apparences, n'avait rien de féerique !


Véritable caverne d'Ali Baba,
Où "Y'a bon" vantait Banania,
Où rougissait ma langue de fraises Tagada,
Où "le plaisir de se rafraîchir" se nommait Coca-Cola,
Où "chlorophyll" d'Hollywood n'avait pas d'E,
Où les poules fermières exposaient leurs oeufs,
Où les Kub Maggi parfumaient les potages,
Où Ricard et Pernod n'étaient pas de mon âge,
Où "la vache qui rit" était notre fromage,
Où caramels et Carambars niquaient nos plombages...


En ce lieu magique d'un autre âge,
Beaucoup de vieilleries sur les étalages :
Les biscuits Lu pour le petit écolier,
La moutarde Maille qui piquait le nez,
Le Malabar et la bulle à gonfler,
Des "forces neuves" avec Mars, la barre chocolatée,
La glace Miko et son bon chocolat glacé,
La tablette Milka et son lait concentré,
La crème Nivéa avec ses bienfaits,
La lessive Omo pour tout nettoyer,
La bouteille d'Orangina qu'il fallait secouer,
Le goût salé de l'eau minérale Perrier,
Le chocolat Poulain pour le petit déjeuner,
La chicorée Leroux pour mettre dans le café,
La Blédine pour nourrir les bébés,
Les chocos BN pour notre goûter...


Dans ce commerce aux airs surannés,
Où mouches mortes côtoyaient araignées,
Une vieille dame aux cheveux blancs
Offrait toujours, avec un ton charmant,
Un roudoudou ou un Mistral gagnant
A la naturelle politesse d'un enfant...


Rivalisant d'âge avec sa boutique,
La commerçante au regard angélique
Proposait des produits aux dates dépassées,
Des légumes et des fruits souvent périmés,
Mais les yeux écarquillés de l'enfant que j'étais
N'ont retenu que toutes ces merveilles exposées.


Dans l'indifférence, au regard de la société,
Mamy Jeanne, un jour, nous a quittés,
Ses trésors et son commerce ont été rasés,
Dans nos coeurs d'enfants, elle est restée...

(11/2008) © Régis Batrel

 
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