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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 17:40

Au nom de l'Amour,
Un être fuit,
Ou s'enfuit,
Devient cruel,
Ou gentil.

Au nom de l'Amour,
On peut tuer,
Ou se tuer,
Vivre
Ou mourir !

Au nom de l'Amour,
On peut tout donner,
Ou tout prendre,
Vivre,
Ou dépérir.

Au nom de l'Amour,
On devient Ange,
Ou Démon,
On devient gai,
Ou malheureux.

Au nom de l'Amour,
On devient doux,
Ou frénétique,
On demeure lucide,
Ou devient aliéné.

Au nom de l'Amour,
On renie tout,
Ou accepte tout,
On vole,
Ou se fait voler.

Au nom de l'Amour,
L'Amour devient Passion,
La passion devient Folie,
La folie appelle la Mort.

Au nom de l'Amour,
Dieu est victorieux,
Ou le Diable devient Dieu.

Au nom de l'Amour,
On oublie les amis,
Et accepte les ennemis !

(1985) © Régis Batrel




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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 17:34

Je songe à l'Avenir,
Vivre ou mourir ;
Je me garde de dépérir,
Il faut lutter pour réussir.

Je bois un poison,
Le poison de la Société,
Société de renom,
Renommée d'inégalité.

Pas d'aide sociale,
Pour un homme insociable ;
Pas d'aide financière,
Pour un être sectaire.

Il  faudra régler tes dettes,
Même si tu as la disette ;
La Société est riche,
Avec ton fric, elle se remplit la bourriche.

Songe non disciplinable,
Gênant pour les notables,
Esprit anarchiste,
Préoccupant les ministres.

Payez
Ou crevez !
On me somme de crever,
Puisque je ne puis payer.

(1982) © Régis Batrel


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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 17:28

J'oublierai les Fleurs du mal,
Les militaires, les attentats et le napalm ;
Je rayerai mes proches égoïstes,
Les envieux, les jaloux et les antagonistes.
J'annihilerai les pensées négatives,
Les ondées, l'indifférence et l'alternative ;
J'accuserai les regards froids,
Les larmes, les mensonges et les effrois.
Je bannirai les religions extrémistes,
Les sectes, les drogues et les terroristes.
Je poursuivrai le patronat dictateur,
Les syndicats, les politiques et les casseurs.
Je bâtirai un monde de beauté,
De joie, d'Amour et de sérénité.
Je pourrai enfin vivre harmonieusement
Avec mon fils, une femme et de l'argent.

(10/1996) © Régis Batrel

 
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 17:20

Ma vie est éphémère,
Je suis égoïste comme Lucifer
Et me plais à emmener
Femme, enfant ou jeune premier.

Je choisis ma victime au hasard,
Sans scrupule, rusé comme un renard,
Je nais discrètement et sans douleur
Afin que mon élu m'accepte de grand coeur.

Je me nourris des chaires et du sang,
Puis m'incruste en son hypothalamus béant
Pour qu'il puisse savourer sans malice
Le long chemin qui sillonne mon vice.

Je gîte douillettement au coeur d'un corps,
Je me multiplie sournoisement sans effort,
Pour enfin sans pitié dévorer
Un groupe de cellules soigneusement sélectionné.

Si mes premiers jours ne sont pas décelés,
Les professeurs au savoir pédant
Pourront de rayons tenter d'intercepter
Un compte-à-rebours latent au demeurant.

Hypocrite et cynique, je simule la mort,
Pour étendre sans remords,
Les tentacules de la souffrance
Qui font de moi une Star sans concurrence.

(24/11/1996) © Régis Batrel




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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:41

La mésintelligence et la désunion
De deux êtres
Font souvent souffrir, à le rendre bête,
Le fruit de leur union.

J'avais prévenu cet enfant de deux ans
Que l'Avenir s'offrait à lui avec ses méchants ;
Mais je n'aurais jamais songé
Que ces malfaisants appartiendraient à sa parenté.

Tout commença par un déménagement :
Vivre à la campagne, espoir attendu depuis longtemps.
Air frais et sain pour un enfant,
Cour grandiose, idéale pour qu'il s'amuse gaiement ;
Verger garni pour sa gourmandise,
Lui donner un chien, puisque telle est sa hantise ;
Immense jardin pour lui cultiver des légumes vitaminés,
Elever un porc pour qu'il ait une viande non hormonée ;
Travailler à deux pour un bonheur céleste,
Lui offrir un paradis terrestre.

Cependant, les jours s'en vont, passants,
Et tout devient différent.
Le père perd son emploi, alcool aidant ;
La mère trouve un travail, déboire indulgent ;
Dettes non réglées, père buvant,
Mère se débattant ;
Au fil des jours, la roue tourne à l'envers,
Le Paradis devient Enfer,
L'espoir
Devient désespoir ;
La mère bosse, le père boit,
L'enfant voit.

La mère travaillant et à l'usine et au logis,
N'ayant pour récompense qu'un homme que l'alcool pourrit,
A de plus en plus, pour la vie, un mépris ;
Elle délaisse son linge petit à petit,
Puis ses obligations ménagères,
Puis ses devoirs culinaires,
Et enfin, et surtout, son enfant.

Quant au père, il y a déjà quelques temps
Qu'il a délaissé son moustique.
La situation devient critique :
L'atmosphère est lourd, irrespirable,
Le dialogue est contestable ;
L'ambiance est écrasante,
La flamme de la bougie est affolante ;
Les mots sont révoltants,
Les gestes sont éloquents ;
Les regards sont menaçants,
Le combat est endurant,
Avec pour arbitre, un garçon.
Le tableau est une immonde dérision.

La séparation est certaine,
De prime abord, ce sera la semaine prochaine.
Et l'enfant ! Que fera-t-on de ce bambin ?
On ne peut le diviser en lopins !
C'est mon enfant : dit le père.
C'est mon enfant : dit la mère.
La mère veut l'élever,
Elle seule, avec Amour et sérénité.

Le père acquiesce,
Et lui promet mille pièces.
La mère, ne désirant que le bien de son petit,
Quitte son travail par mépris.
Quelques temps plus tard, l'enfant est contraint à jeûner.
Il crève la dalle ! S'étonne de l'absence de déjeuner.

Rien n'est plus affreux que de voir
Un enfant crever de faim ; vous pouvez me croire !
Mon destin n'a pas toujours été heureux,
Mais je n'ai jamais été aussi malheureux
Que le jour où j'ai vu, puritain,
Mon filleul pleurer parce qu'il avait faim.

Je l'ai vu, impuissant, pendant près de trois mois,
Réclamer en pleurant son repas.
Impuissant, pourquoi ?
Parce que moi-même, je ne mangeais pas,
Et je ne pouvais malheureusement pas
Lui donner ce que je n'avais pas.

Je ne pouvais lui offrir que mon Amour,
Et de toutes mes forces, je lui délivrais toujours
Cet Amour qu'il attendait.
Heureusement, une généreuse fée
Vint en aide à ce malheureux enfant.
Elle l'habilla, le nourrit, l'aima follement ;
Sans demander quoi que ce soit aux indignes parents.

Cela fait sept mois maintenant
Que ce chérubin mange à sa guise
Et est entouré d'affection et de bises.
Mais rien, non rien, ne remplace les parents.
Ses parents, si on peut les appeler ainsi maintenant,
Ont seulement à aller le voir.
Mais non ! C'est encore trop ! Ils le laissent choir.
Ils le visitent une fois par semaine,
Ou toutes les deux semaines,
Ou moins encore.
Ils l'aiment : disent-ils. Peut-être qu'ils l'adorent ?
Moi, je dis : Non ! Ils s'en moquent !
Je leur en voudrais toute leur vie, qu'ils deviennent loques
Pour le mal qu'ils ont fait à cet innocent
Qui ne demande qu'à donner son Amour ardent.

Certains diront peut-être que je suis médisant,
Et je préférerais l'être, car malheureusement,
Tout ce que je viens d'écrire est concret,
Cette histoire est misérablement vraie.
Je me demande souvent ce que deviendra
Cet enfant si l'Avenir ne change pas.

Si seulement, ah ! Si seulement
J'avais de l'argent :
Je le gâterais comme aucun enfant ne l'a été,
Et surtout, comme lui ne l'a jamais été ;
Il goûterait enfin les plaisirs de la vie,
La misère passée deviendrait presqu'un oubli,
Je dis presque, car je pense qu'il a été commotionné
Par tout ce qu'il a subi durant cette fameuse année.

J'espère de tout mon coeur et de toute mon âme,
Que sa destinée est merveilleuse et sans entame,
Car en attendant, il souffre,
A en perdre le souffle.
Il ne souffre pas physiquement,
Mais certainement psychiquement.

Et moi, je ne puis, encore et toujours,
Que le voir souffrir sans pouvoir lui porter secours.
Mon seul devoir possible est de ne pas être sordide
Et demeurer serein et solide
Pour les insouciants
Que sont ces chers parents.

Je ne puis te donner
Mon cher Frédéric adoré,
Que mon Amour,
Serein Amour,
Que tu acceptes avec une telle tendresse
Que les larmes d'émotion qui emplissent mes yeux, deviennent une douce caresse.
Aussi cet attachement s'amplifie de jour en jour,
Et au fil des ans, vogue à l'infini, tel un prospère Amour.

Tu es beau,
Je t'aime Frédo.

(1983) © Régis Batrel

 
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:31

En cette année 96, le 28 juillet,
Cédric, âgé de seulement 19 ans, nous a quitté.
Rongé par cette maladie sans pitié,
Cédric s'est courageusement battu pendant plus d'une année.

Son ordinateur s'est à jamais figé,
Sa Coccinelle s'est ce 28 envolée,
Sa Séga s'est arrêtée de jouer,
Son Bafa ne sera pas passé,
Sa révolte s'est estompée,
Ses projets partent en fumée.

Discret, simple, poli et généreux,
Cédric fût aussi volontaire et respectueux.
Si nous lui avons menti sur l'issue fatale de sa maladie,
C'était par Amour, par peur, par dépit.

Quand Lenon et les Doors exciteront nos tympans,
Nous nous rappellerons cet adulte-enfant
Qui fût pendant de trop courts instants
L'Amour et la Fierté de ses parents.

Si cet appel de Dieu nous semble injuste et prématuré,
Nous devons de courage nous armer,
En nous remémorant avec quelle fermeté
Cédric eût envie de continuer !
Aussi, nous devons toutes et tous rester unis,
Pour épauler Nadine, Daniel et Grégory.

Afin que ta prochaine vie soit encore plus féerique,
Nous t'envoyons en ultime hommage Cédric
Nos baisers, notre Amour et tes musiques :
Lenon et les Doors... si magnifiques !

(29/07/1996) © Régis Batrel

 
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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 16:23

Par hasard, un jour, je fis sa connaissance.
C'était un homme sympathique, sans extravagance.
Je pense qu'il aurait tout donné
A un être qu'il eût aimé.

Serge était pour moi un frère,
Je l'aimais plus que mon père.
Il respectait l'opinion d'autrui,
Tous les gens le connaissant le prenaient à parti
Et le considéraient comme un Ami.
Car ses qualités voguaient à l'infini.

Je ne parle pas de cet homme par homosexualité,
Mais simplement par respect.
En effet, j'ai énormément de remords
A l'idée d'avoir causé sa mort.

Je ne puis cependant m'empêcher de songer
Que Serge me fait marcher.
La mort pour moi, n'arrivait qu'aux autres,
Pas aux gens que je connais, pas à mes hôtes.

Serge reviendra, je ne voulais pas son trépas ;
La réincarnation existe, il me l'a dit plusieurs fois.
S'il ne revenait pas,
Je demande à Dieu mon trépas,
Car je pourrais le retrouver
Et nous pourrions comme dans le passé,
Rire et nous amuser.

Le destin a décidé le treize mai
Qu'il nous ait quitté,
J'espère qu'il décidera un jour que je puisse le retrouver.

(1983) © Régis Batrel


 
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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 10:58

On ne lui a pas inculqué les bonnes manières,
Et c'est là-dessus que tu as matière.
Homme timide au très grand coeur,
La Société l'a banni pour ses erreurs.

Qui peut se vanter dans sa jeunesse
N'avoir jamais fait bêtises et prouesses ?
Certes, il n'était pas un Saint,
Mais il eût plus de pertes que de gains.

Grand costaud au coeur fragile,
Jean-Luc aimait les contacts virils.
On a souvent relevé son physique avantageux,
Pour mieux éliminer son esprit généreux.

Chevalier sans peur, il n'avait pour arme
Que son sens de l'honneur, et pas toujours son âme.
Etre étrange qui ne pouvait, par timidité,
Conjuguer, dire, ou exprimer le verbe "aimer".

Il aimait la fête, l'alcool et les copains,
Il savait que lui seul changerait son destin.
Il n'a pas vécu dans le luxe et le cuir,
Il acceptait la sueur et les rudes soupirs.

Gladiateur angélique, il avait pour fierté,
Sa petite Vanessa, sa ninine, son bébé.
Instigateur d'un Amour perdu,
Ses regrets grandiront de cette relation éperdue.
Maintes relances auprès de sa "Benne"
Resteront vaines et le laisseront en peine.

Epris de musique rock et de Madonna,
Inconditionnel de Formule 1 et de Senna,
Il affectionnait autant la télé,
Que la famille et les virées.

Une dernière virée ce dimanche 10 avril
Qui lui apportera en un lieu hostile
Un couteau de guerre en son dos planté
Qui d'une telle violence l'a assassiné.

Il est 17 h 30, rue Lhotellier,
Un homme de 33 ans vient de tomber...
Nos regrets et nos larmes t'accompagneront
Pour que dans l'éternel tu sois à l'unisson.

Cependant il faudra que la Justice admette
Qu'elle lui avait coupé la tête
Sans tenir compte qu'un homme sans effroi
Ne peut être tué de sang froid.

Comment peut-on bousculer à son gré
Une  victime en meurtrier ?
On a jugé un passé payé
Contre d'irrévocables faits !

Nul n'a prouvé une gifle donnée,
Nul n'a dramatisé un couteau planté !
La Justice a deux vitesses :
Pour la pauvreté et la richesse.

On a plaint un fils au père emprisonné,
On a ignoré une fille au père décédé.
Ma plume se révolte de cette injustice,
Chacun de ces vers lui jette maléfices.

Jean-Luc n'aimait pas la vengeance,
Aussi, nous respecterons ses exigences.
En 1994, il nous a quitté,
Dans nos coeurs, est gravé pour l'éternité.

(1995) © Régis Batrel




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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 10:44

Qui voudrait croire que mon coeur blessé
Pût encore être sensibilisé
Par l'éclair fulgurant
D'un coeur jusque-là inopérant ?
Cette amitié amplifiée
Fit naître des sentiments cachés.
Soudain un désir fougueux
Devint symétrique et s'installa aux cieux.
Je crus à l'overdose,
En moi, je vis mille métamorphoses.
Pieds attirés,
Coup de foudre projeté,
Voile dévoilé,
Désir inavoué,
Puis exposé,
Enfin exécuté.
Illusion réaliste,
Je devins optimiste,
Nos deux battants
Demandaient seulement
Un effleurement subtil et réconfortant,
Qui eût cru que j'allais être pris d'un ensorcellement extravagant.
Soudain, le Monde pour moi, fut oublié,
Egoïsme partagé,
Réconfort incomplet
Sans un baiser volé,
Moments accélérés,
Fantasme dépassé,
Puisque le baiser fut généreusement donné,
Dans mon coeur est resté pour l'éternité.
Dès lors, ne faisais-je mon culte
Des sensations occultes
Que réclamait
Son corps entier.
Entre nous, plus de polémique,
Seul existait le mot "romantique".
Je me demandais cependant si cet Amour platonique,
N'allait pas devenir phallique,
Avant d'être psychosomatique.
Aussi vaut-il mieux que s'arrête ici ce conte caractéristique.

(1982) © Régis Batrel

 
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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 10:13

Un soleil brûlant, une plage dorée, un ciel azur,

Le décor est posé, une naïade dorée... vive l'aventure !
Une ravissante Déesse au teint halé
Se déhanche au rythme des vagues salées.
Son i-pod joue des musiques saccadées
Et son corps enflamme déjà tous les habitants des dunes !
Je m'approche, nonchalant, mais avec des idées coquines,
Et la pécheresse dorée fait semblant de m'ignorer...
Pourtant, plus j'avance, et plus la Sirène se dénude...
Sa robe orange de fleurs jaunes parée, fluide et légère,
Se plait à virevolter pour laisser apparaître ses jambes café,
Et le ressac des vagues pousse agréablement celle-ci vers ses cuisses.
La Belle feint une hyperthermie et se dévoile en maillot de bain et caraco,
Quel spectacle ! Un corps magnifique, couleur caramel, un ventre si plat,
Des fesses si rebondies, des cuisses si fines, des seins si fiers...
La Muse se joue de mon émerveillement et m'invite à danser avec elle.
Je m'exécute avec satiété, mais mon émoi est à son paroxysme,
Et la Femme fatale, très coquine, me frôle encore plus !
Ses jolies fesses se cambrent, et de bas en haut, puis de haut en bas,
Caressent généreusement mon sexe, ne pouvant déjà plus se contrôler !
Plage déserte et cocotiers, sable blanc et mer d'huile,
Comment pourrais-je refuser une telle invitation ?
Elle retire soudain son soutien-gorge, et ses seins se dressent vers le ciel,
Fiers de ce désir évoqué et, sans doute, désireux d'être sucés !
Puis la Divine dénoue son caraco, et laisse glisser son string,
Mon érection est de plus en plus forte, et elle me dénude pour me goûter...
Ses lèvres pulpeuses avalent goulûment mon sexe,
Tandis que ses mains malaxent mes fesses.
J'aperçois ses reins cambrés, ses yeux coquins... j'ai beaucoup de mal à me contenir !
Au bout de longues savoureuses minutes, elle s'allonge sur le ventre
Et me prit de la prendre comme ça, fesses en l'air !
Je m'assieds donc et enfile mon sexe vers l'endroit chaud et humide de son intimité.
Quel délice ! Si doux, voluptueux, chaud... et ses fesses qui se cambrent à chaque coup !
Plus j'accélère la cadence, plus son souffle est haletant,
Plus j'augmente le rythme, plus ses gémissements se font entendre...
Elle se relève sur ses genoux pour m'offrir tous ses trésors dorés,
Mes yeux et mes mains ne sont pas assez nombreux
Pour admirer et toucher toutes ses splendeurs.
Elle glisse sa main entre ses jambes, et, délicate, retire gentiment mon sexe
Pour l'orienter vers son anus... Comment ne pas succomber ? De si jolies fesses !
Elle m'introduit ainsi, et se cambre encore, jusqu'à se mettre à genoux,
Et me demande d'aller plus vite, plus fort...
Elle me rassure en me disant qu'elle adore et qu'elle aimerait jouir comme cela.
Je me plie à ses désirs, et j'avoue que je n'en espérais pas autant...
Son souffle est devenu si haletant qu'elle semble perdre connaissance !
Tant de plaisirs, tant d'intensité, tant de sensualité... quelle chance j'ai !
Puis je sens son anus se serrer, puis se détendre,
Ses gémissements deviennent des cris de plaisirs...
Je ne puis plus me contrôler, et j'offre enfin à ma Dulcinée ma jouissance !
Celle-ci, en retour m'offre la sienne, forte, intense, exaltante...
Elle se rallonge, serre les fesses pour me prier de rester ainsi, en elle.
Je m'exécute, mais effectue encore quelques doux va-et-vient pour savourer encore !
L'air devient frais, le soleil se cache, les mouettes crient,
La Perle noire me supplie de la revoir, d'essayer un bout de chemin...
Ce qu'elle ne sait pas, c'est que depuis le début, j'ai craqué !
J'aimerais que cette Maîtresse de plage devienne ma Femme de vie...
Et comme je ne l'ai vu que de dos, je prendrai certainement un immense plaisir
A la savourer de face...

(04/2007) © Régis Batrel



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