Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 06:45




Un jour véronique, un jour orchidée,
Je ne cesse, amoureusement, depuis juillet,
De pomper ton élixir merveilleux,
Révélant en moi des moments savoureux.

Petit à petit, tu as ouvert tes pétales,
Tu m'as séduit, yeux amande sur étal ;
Corolle offerte, pistil en offrande,
J'ai succombé... j'en fais honorable amende...

Dès le premier regard, tu m'as fait craquer,

Dans mon esprit, le souhait d'un doux baiser !
Ton parfum envoûtant a titillé mes sens,
Demi-tour, battements d'ailes, je voulais ta substance.

Ton charme affiché, tu t'es révélée,
Ta lave sucrée devint un nectar princier ;
A chaque envol, je me plais à y puiser,
Demeure immortelle, je ne suis point rassasié !

(01/2009) © Régis Batrel 

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 04:28

Calliope, ton livre à la main m'inspire,
Erato, plectre entre les doigts, ta lyre délire ;
D'un drap blanc vêtue, tu es fière comme Polymnie,
Masque grimaçant, tu te la joues Thalie ;
Envoûtante de tes Arts, tu es Terpsichore,
Dans ta sphère céleste, Uranie, je rêve encore ;
Quand la vie me malmène, je pense Melpomène,
Et pourtant Clio, sur ton papyrus, tu le sais, je t'aime...
Chaque jour, tu es l'encre de mes songes,
Chaque fois que mon âme se ronge,
Tu es mon guide spirituel, mon espoir, ma lueur,
Tu nais en Ange, en Muse, et tu fais mon bonheur.



Eros m'a frappé en plein coeur, je ne serai Pluton,
Tu émerges en Euphrosyne, moi en Apollon ;
Tu brilles Aphrodite, je domine, suis Jupiter,
Tu t'offres Cérès, en Hermès, je suis expert ;
Diane, tu rendras notre univers poétique,
Morphée, je ne songerai qu'à un Monde féerique ;
Que tu sois une Divinité grecque ou romaine,
Vesta ou Héra, ma compagne, je souhaiterais que tu deviennes...


(12/2008) © Régis Batrel


Calliope : Muse de la Poésie épique et de l'Eloquence.
Erato : Muse de la Poésie pastorale et de l'Elégie.
Polymnie : Muse de la Poésie lyrique et de la Rhétorique.
Thalie : Muse de la Comédie.

Terpsichore : Muse de la Danse et du Chant choral.
Uranie : Muse de l'Astronomie.
Melpomène : Muse e la Tragédie.
Clio : Muse de l'Histoire.

Eros : Dieu de l'Amour.
Pluton : Dieu des Ténèbres et du Royaume des morts.
Euphrosyne : Une des trois divinités de la Grâce et de la Beauté.
Apollon : Dieu du Soleil et des Beaux-Arts.

Aphrodite : Déesse de l'Amour, de la Beauté et de la Fécondité.
Jupiter : Dieu tout-puissant, le dieu des dieux et des hommes.
Cérès : Déesse de la Terre cultivée.
Hermès : Dieu du Commerce, des Voleurs et des Voyageurs. Messager des dieux.

Diane : Déesse de la Lune, de la Chasse, de la Musique et de la Virginité.
Morphée : Dieu des Songes.
Vesta : Déesse du Foyer domestique et gardienne du feu.
Héra : Déesse du Mariage. Epouse légitime de Zeus.
Partager cet article
Repost0
17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 06:45

Je suis devenu ton chimiste expert,
TNT, plastics, et gaz, je suggère ;
Nitroglycérine et pétards, mes matières,
Fulmicoton et poudres sur étagères,
Je te prépare un front d'ondes subsonique,
Détonateur à portée, élément de base pyrotechnique...


Mélinite, hexolite ou trolite,
Cartouche en ton antre, tu t'excites ;
Dynamite, soufre ou salpêtre,
De tes émotions, je suis le maître...


Ma barre se marie à ton C 4,
Ajoutons semtex et formex F 4,
Ensemble, partons en déflagration,
Au diable nos fortes détonations...


La température de notre explosion
Et nos deux corps en fusion
Allumeront mille feux d'artifices
Qu'éteindra avec volupté ton calice.

(
12/2008) © Régis Batrel 
Partager cet article
Repost0
16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 06:45

Amour, je t'offre en partageTRM04

Bonheur, joies et doux ramages ;
Coeur enivré de tes  fragrances envoûtantes,
Douce voix, et poitrine opulente ;
Enchanteresse naïade au regard amande,
Féline et possessive, avec toi, on ne marchande ;
Gracieuse d'un Borsalino coiffée,
Harmonieuse de lingerie enrubannée ;

Impatiente d'enfin me retrouver,

Jeune et jolie, j'en suis fort troublé ;
Kami, je ne cesse de te vénérer,
Langoureusement, tu excelles pour me faire craquer ;
Merveilleuses sont nos courtes nuitées,
Nymphe angélique, le bal, tu sais mener ;
Optimales sensations délivrées,
Poison en ton cou vaporisé ;
Qualités de coeur incroyables,
Reine de Saba, je deviens vulnérable ;
Sirène au chant mélodieux,
Triste marin, tu me rends joyeux ;

Unisson, nous voulons cette relation,

Vertueux, jusqu'au bout, nous nous battrons ;
Week-ends aujourd'hui idylliques,
Xérès pour fêter, sans devenir alcooliques ;
Yin et yang seront en harmonie,
Zéphyr nous accompagnera le reste de notre vie...

(12/2008) © Régis Batrel
Partager cet article
Repost0
10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 06:45

Architecte, je dessinerai ton bonheur,

Ton univers se limitera à mon coeur ;
Terrassier, je creuserai tes fondations,
Ton environnement reposera sur tes passions ;
Maçon, je bâtirai des murs solides,
De ciment, je consoliderai notre Amour rigide ;
Charpentier, je monterai l'ossature,
De chêne centenaire, pour qu'ainsi il dure ;
Couvreur, j'abriterai ton monde,
A couvert, sans nuages, sans ondes ;
Plaquiste, je cloisonnerai tes plaisirs,
A ton gré, nectar, miel, ou élixir ;
Electricien, je t'apporterai la lumière,
Clarté, coup de foudre, tendre éclair ;

Plombier, je te relierai à l'eau de la vie,
Claire et pure, tu auras longue vie ;

Carreleur, j'embellirai ton intérieur,
Sol et pans habillés de tes couleurs ;
Peintre, je badigeonnerai en nuances
Des mots doux et sincères, tout en opulence ;
Vitrier, je t'offrirai un paysage,
Protégée, vue sur un beau voyage ;
Tapissier, j'étendrai mon humble toile,
De ton choix, papier, jute ou voile ;

Designer, je créerai  ton mobilier,
Confortables et fonctionnelles seront tes journées ;

Conducteur des travaux, je viendrai surveiller
Que tout est mis en oeuvre pour un Amour parfait ;
Agent immobilier, je te remettrai les clefs du bonheur,
Ravissante Princesse, avec mon coeur en cette demeure.

(12/2008) © Régis Batrel 

* B.T.P. : Bâtisseur de Tous tes Plaisirs 
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 06:45

Timide, prude, et réservée,

De tous temps, elle n'aurait pensé
Que sa silhouette qu'elle n'aimait,
Pût un soir autant inspirer
Le photographe amateur que j'étais...


Lingerie coquine élégamment portée,
Loup de satin de dentelle orné,
Bas noirs aux bordures raffinées,

Gloss, et teint finement fardé,
Elle s'égaie de ce jeu, toute excitée...


Divan recouvert d'un ivoirin jeté,
Appareil photo sur trépied installé,
Lampe halogène à pleine puissance,
Musique douce pour parfaire l'ambiance,
Home fragrance pour enivrer les sens,
Confiance et respect en opulence...


Assise en tailleur, masque enfilé,
Borsalino sur sa tête inclinée,
Poitrine en avant, encore voilée,
Mains croisées sur son intimité,

En femme fatale a chaviré
Une candide inexpérimentée...


De pose en pose, elle se rassure,
De flash en flash, ôte son armure,
Se met en scène, se laisse guider,
Sans mots dire, sans refuser,
Elle expose sa sensualité,
Elle explose de féminité...


Menottes aux poignets,
Soumise à mon gré,
Elle n'est jamais tremblante,
Accepte tout, est partante ;

De ces postures imposées
Naît en elle une jolie rosée...


Occultant mes désirs fougueux,
Je retire le bandeau de ses yeux
Pour, dans ceux-ci, voir la joie
Qu'elle a de provoquer un tel émoi...
Leurs brillances laissent présager
Tout le plaisir qu'elle n'ose exprimer.


Elle se couvre d'un long manteau,
Nous admirons sur Mac nos travaux ;
Elle ne se voyait pas aussi belle,
Si femme, si érotique, si sexuelle ;
La scrutant vêtue ainsi,
Désirable, et si jolie,

Je lui propose qu'en secrétaire,
Je la shoote, style "autoritaire" !


Jambes croisées, bas en apparat,
Grain de beauté sur le sein droit,
Chapeau vissé, cigarette en main,
Regard pensif, dirigé vers le lointain,
Sa position naturelle, sans souffrance,
Lui donne une altière prestance...


La température se met à monter,
Son manteau noir, elle s'est débarrassé ;
A califourchon, sur cette chaise de bureau,

Elle offre la volupté de ses reins et de son dos ;
Ses seins merveilleux pointent vers le ciel,
Ne pouvoir la toucher est amer comme le fiel...


Son Mont de Vénus d'un string caché
N'a, à aucun moment, révéler ses secrets ;
J'ai percé ses doutes, l'ai rassurée,
Je l'ai orientée, ai été son berger,
Son assurance, ses gestes exprimés,
Sous mes flashs, se sont affirmés...


Dans le viseur, ma Belle m'a ensorcelé,
Sur l'ordinateur, elle s'est aimée ;
Ses complexes ont été gommés,
De cette aventure, elle m'a remercié ;
Mais, à ces instants, elle ne sait,
Que, jamais, je ne l'ai autant aimée !
Mon mannequin, mon modèle a du se rhabiller,
Quand, déchargées, les piles nous ont lâchés...

(12/2008) © Régis Batrel



Partager cet article
Repost0
18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 09:56

De cette toile, je ferais ton univers,

Tes yeux de biche se teinteront de vert ;
D'un pinceau très fin, je ferais monter
D'un noir intense tes cils arqués ;
De poudre nacrée, mon doigt s'enduirait,
Sur tes paupières closes, te caresserait ;
Tes lèvres sensuelles couleur vermeille,
Sur ce fond immaculé, feraient merveilles ;
De jolies fossettes bien placées
Accentueraient ta candide beauté ;
Ta longue toison virevolterait au vent,
Donnant à l'immobilité une sensation de mouvement ;
J'ajouterais de l'eau à ma palette de couleurs

Quand viendrait ta peau, et sa pâleur ;


Je placerais sur ton sein un grain de beauté,
Un point ébène d'une grande sensualité ;
Je t'offrirais une poitrine généreuse,
Pour que de toi, elles soient toutes envieuses ;
D'un tulle, je voilerais ta nudité,
Je serais le seul dans le secret ;
Si le talent enfin m'habitait,
De cet Art, j'aurais peint ton portrait !


Ni sculpteur, ni peintre, ni musicien,
Je ne puis que te concéder ces "petits riens"
Qui ne sont que de simples rimes,
Que, pour toi, ma plume anime...

(11/2008) © Régis Batrel


Partager cet article
Repost0
16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 10:33

Au nord, les icebergs ont fondu,
Au sud, les oiseaux se sont tus,
A l'ouest, les tornades se déchaînent,
A l'est, les tsunamis ont la haine...


Les barbelés me lacèrent les chairs,
Les leucocytes ne valent plus chers,
L'esprit dérangé ne voit que des maux,
Le coeur ne s'exprime qu'avec de mornes mots...


L'Eden offre un ballet d'Enfer,
La musique ne prononce aucun air,
Les livres ne content plus d'histoires,
La plume se meurt sur l'écritoire...


Ce jour, les vers ne jouent plus la rime,
La maladie d'Amour est en pleine déprime ;
Le coeur s'est fixé une loi :
De cette perte, il ne pense qu'à toi...


J'ai accepté un mal sans contre-indications,
J'ignorais qu'il n'y avait aucune médication !
Il se nourrit, s'imprègne dans mon âme,
Me détruit, me ronge, je suis son quidam...


Ma couche d'ozone est perforée,
Cette maladie l'a transpercée,
Les spécialistes parlent de guérison,
Je suis en léthargie dans ma prison...


Le seul remède vraiment efficace,
Et pour cela, non besoin d'être très perspicace,
Serait que celle qui m'a offert ce malheur,
Me dépose son Amour, sa tendresse, et son coeur.

(11/2008) © Régis Batrel
 
Partager cet article
Repost0
14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 09:19

Ce soir, Cupidon a décoché sa flèche,
Dans mon coeur, douce comme une peau de pêche ;
Véronique, jolie fleur, m'a promis son pistil,
Par plaisir, j'ai retiré mon coutil
Pour qu'elle puisse, à satiété,
User de son charme et de sa sensualité.


Bel homme, à l'âme remplie de douceur,
Fait battre mon tendre coeur.
Par lui, je fus séduite.
Pour qu'il ne prenne la fuite,
Adieu pudeur et maladresse,
Je lui donnerai l'ivresse.



Ravissante elfe aux ailes déployées,
Je vis dans ses yeux scintiller
Une étoile de tendresse cernée
Qui, de sa brillance, m'a illuminé.
Un grain de beauté sur son sein gonflé,
En mon âme, un incendie s'est déclaré.

Son sourire enjôleur
M'emmène vers un ailleurs.
Je ne puis résister davantage
A l'idée d'être sage.
Sur sa bouche, langoureusement,
Je dépose un baiser ardent.



Mille merveilles en ce baiser offert,
Fut-elle Ange ou Lucifer ?
Mon émoi se mit à grandir encore
Quand, contre le mien, elle plaqua son corps !
Sa poitrine aux rondeurs envieuses
Promettait des heures délicieuses...


Je m'enivre de son odeur,
Mon esprit s'égare avec splendeur.
Je savoure avec plaisir
Ses caresses du désir.
Ses mains font frissonner
Mon être tout entier.



De mes gestes étudiés sur sa peau veloutée,
De ce jeu buccal, et ce cou parfumé,
Je sentais en moi la pression monter,
D'incontrôlables palpitations, de la tête aux pieds...
Elle décida, avec élégance et délicatesse,
De m'effeuiller lentement, avec hardiesse.


De son souffle chaud, envoûtée,
Je ne résiste à la volupté
D'un tourbillon de passions mutuelles
Procuré par nos ébats fusionnels,
Et dégustons avec emphase
Ce complice instant d'extase.


(11/2008) © Missv61 & Régis Batrel

Poésie écrite à deux mains.
L'un écrivant son couplet à la lecture de l'autre.

Ma complice pour ce duo : Missv61

 
Partager cet article
Repost0
13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 16:34
Les jeunes gens sagement assis sur un banc
Se frôlaient gentiment, soucieux du regard des passants.
On privilégiait la ferveur et la délicatesse des émotions,
De manière romantique, l'Amour n'était que dévotion.
Un langage de fleurs exprimait les sentiments,
Faire la cour devenait presque un engagement.

Réserve dérérente, pudeurs et interdits,
Crainte de l'autre sexe, mais réelle galanterie.
Heureux et fidèles, ils s'envoyaient des écrits,
Longues proses, cartes postales savamment choisies,
Et pour ceux qui étaient beaucoup plus instruits,
Jouant de mots et de rimes, de splendides poésies.

Tous ces mots empressés que l'on n'osait prononcer,
En espoir délicieux, sous la plume, jaillissaient.
Quand l'Amour était à peine murmuré,
L'encre noire ouvrait coeurs et intimes pensées.
Quand les déclarations enflammées troublaient la pensée,
Des poèmes pré-imprimés stimulaient la créativité.
Et quand on sentait l'émoi suprême,
D'une voix douce et timide, sortaient les "Je vous aime".

Puis venait le charmant rituel du toucher
Où, tendrement sur la main, on déposait un baiser.
Et comme bonne réputation, il fallait garder,
Pas de relations intimes avant d'être mariés.
Les jeunes gens prêts, en justes noces, à convoler,
Pouvaient enfin égards et délicatesse se donner.

Flirts, fiançailles et épousailles,
Habitant Paris ou Brullemail,
Les romantiques du siècle dernier,
A une main serrée, frissonnaient,
A un mot gentil, vibraient,
A un regard tendre, tremblaient.

(11/2008) © Régis Batrel


Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Abeilles50
  • : POESIE : Amour, Amitiés, Tendresse, Spleens, Emotions, Chansons, Hommages, Citations, Partage, Délires, Jeux de mots, Respect... Mail : abeilles50@orange.fr
  • Contact

Profil

  • abeilles50
  • Amoureux des mots, de la langue française, de la Femme...
                            
POESIE - DEFIS 
                             
Mail : abeilles50@bbox.fr
  • Amoureux des mots, de la langue française, de la Femme... POESIE - DEFIS Mail : abeilles50@bbox.fr

Rechercher

Archives