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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 06:45

Début d'année amère, des semaines sans Amour,
Sans travail depuis des centaines de jours,
Ce matin, ma morosité de côté, suis parti avec entrain
A une convocation pour un entretien...


L'annonce citait la marque " Daphné ",
Sur internet, je n'avais rien trouvé !
Je partais donc à l'aventure, un peu inquiet,
Seul " habile de ses mains " était noté...


Dernier étage d'une tour de verre,
Mobilier design, noir, rouge et vert ;
Plaque cuivrée " D.R.H. " sur porte capitonnée,
Ambiance jazzy, propice à la sérénité...


Une secrétaire, à la démarche chaloupée,
Vint me saluer, et me pria d'entrer,
Précisant, qu'impatiente, Madame Daphné
Avait, pour moi, tous ses RDV annuler...


Face à moi, derrière un bureau de verre fumé,
Assise dans un fauteuil en cuir, trônait
Une ravissante naïade au décolleté suggestif
Qui, d'un sourire, fut flattée par mon regard admiratif...


Elle ne doutait ni de son physique, ni de sa séduction,
Cache-coeur rose en mousseline, seins en érection,
Jupe courte fendue, bas et talons,
Visage d'Ange, teint diaphane, et yeux marron...


Large bureau, espace dégagé, je pouvais admirer
Ses jambes croisées... mon émotion ne cessait de monter ;
Elle remarqua mes regards indiscrets,
Ce gentil jeu semblait agréablement la perturber...


Elle décroisa ses jambes avec élégance
Pour attiser un peu plus mes errances ;
Je découvris son string rose en dentelle,
Sa voix douce devint plus " officielle "...


" Je me nomme Daphné, je vous trouve séduisant,
Pourriez-vous, de mon corps brûlant,
Me prouver votre talent, de vos mains l'habileté,
Comme dans l'annonce, il fut précisé ? "


Je n'en croyais pas mes oreilles !
Cette Déesse m'offrait ses merveilles ;
Je passais donc rapidement sous le bureau,
Ses envies allaient devenir mon credo...


Ses cuisses m'ouvrirent le chemin de sa fleur,
Tissu de côté, je pus enfin goûter sa saveur ;
Un grand miroir reflétait son désir,
Sexe en tension, cerveau en ébullition... plaisirs.


Mes mains naviguaient de fesses en seins,
Je lapais doucement son nectar divin ;
Offerte, haletante, abandonnée,
Ses réguliers soubresauts la trahissaient...


Elle me saisit la tête de ses mains,
Me supplia d'accélérer ce va-et-vient,
Puis sa fontaine jaillit des sommets,
J'étais de sa délivrance son prisonnier...


Soudain, une sonnerie stridente retentit,
Nous allions certainement être surpris ;
Quand, je m'aperçus que sonnait mon réveil,
D'un coup, la noirceur emprisonna mon soleil.

(04/2009) © Régis Batrel


    
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 19:10

Ce soir, ma Bien-Aimée m'annonce un cadeau d'anniversaire :
Bien au-delà de mes souhaits, beaucoup plus que je n'espère...


Elle noue un bandeau sur mes yeux fermés,
Elle me dévêtit, caresses veloutées,
Elle m'allonge sur le dos, poignées menottés,
Musique jazzy puissante, effluves parfumées,
Confiance totale, mais interrogations posées,
Elle met en scène à ravir son jeu programmé,
Puis me glisse à l'oreille : "la séance va débuter !"


Sa langue chaude lape mes lèvres,
Déjà, la pression en moi s'élève...
Ses seins lourds caressent mon visage,
Je ne sais jusqu'où je serai son otage !


A califourchon, elle engloutit mon étendard,
Son cratère brûlant devient un caviar...
De haut en bas, elle accentue la tension,
Je lui prie de stopper avant l'explosion !


Sans mot, mais docile, elle gère son ardeur,
Elle libère son étreinte tout en douceur,
Ses mains sur mes joues, elle m'embrasse tendrement,
Assise sur mon torse, elle me dit doucement :
"Ne dis rien, ne bouge pas, apprécie seulement,
Le grand spectacle commence maintenant !"


Alors qu'elle termine à peine ses mots,
Immobile, me rassurant d'éventuels maux,
Une bouche inconnue prend mon anatomie,
S'active avec ferveur pour enivrer ma vie...


Ma Princesse place sur mes lèvres son pistil,
Sa rosée se dépose finement, avec style...
Je savoure son nectar subtil et merveilleux
Tandis que l'étrangère m'emmène vers les cieux...


Habile, et préalablement coachée,
La mystérieuse cesse régulièrement son activité
Pour, à l'approche de l'artifice final,
Eteindre savamment mon désir frugal...


Ma Belle se place à mes côtés,
Sensuelle, elle me dit se masturber...
Les longs cheveux de sa complice,
Ses petits seins sur mes cuisses,
J'avoue être au summum de l'excitation,
Aveugle et immobile : que de sensations !


A son tour, l'inconnue m'offre son joyau,
Je sens enfin la soie de sa peau...
Son volcan un plus resserré
Epouse chaque millimètre carré...
Mon Amoureuse se plaît à regarder
Et à me combler de baisers enflammés.


Détectant mon plaisir incontrôlable,
Elle ordonne une accélération brutale...
Tous trois atteignons le sublime,
Ensemble, mêlons nos sueurs intimes...


Notre partenaire de jeu s'en va, silencieuse,
Ma Dulcinée se sent ainsi victorieuse...
Elle m'a offert un cadeau merveilleux,
Fantasme assouvi : que demander de mieux ?


Mon émoi toujours perceptible,
Elle s'assied sur mon sexe sensible,
Repart vers une seconde sensation,
Que j'honore sans contradiction...


Elle retire le voile de mes yeux,
Je la regarde, très envieux,
Sa danse dégage tant de sensualité
Qu'en peu de minutes, j'ai explosé...


Tendrement enlacés, je ne puis m'empêcher :
"Hyper possessive, ça ne t'a pas gênée ?"
Sourire aux lèvres, et même enchantée :
"Tu ne la connaîtras jamais !
Et qui dit que ce fantasme masculin
Un jour, je n'aimerais, hommes-femme, en être l'écrin ?"

(02/2009) © Régis Batrel


 
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 06:45

L'eau bleutée de sels bienfaisants
Recouvre son corps au dessin charmant ;
Je l'épie, discret, la musique complice
Etouffe mes pas, mes yeux, plein de malice,
Scrutent ses seins, son ventre, son calice,
Mon sexe se dresse de ce temple de délices...


Je m'approche, félin, chat craint la froide eau,
Mais me risque à lui révéler une histoire d'O ;
Sa main, déjà, se perd sur son bouton mouillé,
Les yeux clos, seule au Monde, elle se met à jouer ;
Ses périscopes émergent de ses seins veloutés,
Son Mont de Vénus bout de ce ressac calculé...


La Sirène mordille ses lèvres sensuelles,

Son ventre ondule de cette marée belle,
Ses cuisses s'ouvrent au canal du plaisir,
Sa lave marine se mêle à son coquin sourire,
Et l'appel du large en moi se fait ressentir,
Je ne puis longtemps encore seul me sentir...


Je retire les amarres, deviens Capitaine,
Dirige mes doux harpons vers sa fontaine ;
La Naïade m'offre son passage sans condition,
Je plonge sans filet vers son secret horizon ;
Au plus profond de l'abysse, j'atteins son univers,
Je fouille délicatement ses parois : c'est chaud comme l'Enfer !


Sous-marinier expérimenté, j'explore tous ses orifices,
Et perçois que la Belle jubile de mes vices ;

Puis, un tsunami perturbe cette mer déjà agitée,
Ma Nageuse, de ces mouvements, s'est abandonnée...
Je quitte le navire comme j'avais embarqué,
Ma Muse, en océan calme, peut enfin se relaxer.

(12/2008) © Régis Batrel



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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 06:45

Dans le salon, assis sur le divan,
J'attends ma Princesse, impatient ;
Elle surgit, de lingerie affriolante vêtue,
Je me lève, ébahi, prêt à lui sauter dessus,
Quand, de sa voix douce, elle me dit :
Ce soir, mon Coeur, j'aimerais que tu sois soumis !


L'assurance que je lui demandais d'exposer,
D'un coup se révèle, jusqu'à me désarçonner...
Ayant été acteur de ces jeux érotiques,
Je fantasmais à l'idée magique
Qu'un jour, mon Amoureuse puisse me proposer
D'être, à mon tour, son prisonnier.


Elle me banda les yeux d'une écharpe de soie,
Me ligota les mains, fit monter mon émoi...
Musique lancinante, ambiance parfumée,
Je jubilais, dans le noir, de ces gestes passionnés...


Ses mains, d'huiles essentielles enduites,
Parcouraient mon corps, mettaient mon âme en fuite ;
J'attendais sa bouche pulpeuse sur ma cuisse,
Elle se plaquait sur mon torse, avec malice ;
Sa rosée volcanique laissait trace de son passage,
Détaché, je me serais enivré de ce breuvage...


Entre ses seins, ma raide anatomie elle glissait,
Ses tétons érectiles, sur mon ventre planaient ;
Ses doigts habiles jouaient de mon frein,
Allers et retours, me laissant sur ma faim ;
De ses lèvres brûlantes, elle me suçait,
Sa langue de vipère toujours aux aguets ;
Savoureusement, je vivais ma torture,
Ma dominatrice excellait en luxure...


Elle tomba délicatement string et nuisette,
Ma fin approchait, sous le joug de ma nymphette ;
Elle s'assit sur mon obélisque en fusion,
Lança sa danse, toute en génuflexion ;
Le rythme imposé accéléra mon coeur,
La Belle, à l'évidence, donnait le meilleur ;
Je sentais en elle tant d'excitation
Que mon corps entier se mit en vibrations...


Cavalière maîtrisant sa monture,
Elle serra le mors : il faut que ça dure !
Rapidement experte de ce jeu nouveau,
De docile soumise, devenue bourreau,
Elle me matait à satiété, sans pudeur,
Elle me chevauchait avec splendeur...


Elle décida enfin de galoper,
A cru, sans culotte, ni étriers,
Libéra les rênes de son plaisir,
Et délivra son savoureux élixir...
J'explosai de cette course effrénée,
Elle s'enorgueillit de m'avoir libéré.

(12/2008) © Régis Batrel


                                                                                 
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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 06:45

Le feu de cheminée éclaire la pièce,

Avec moi, sur le tapis, ma Déesse ;
Lumières tamisées aux couleurs chatoyantes,
Un jeu complice, demandé par mon Amante ;
Echarpe de soie couleur ébène,
Je bande les yeux à ma Souveraine ;
Menottes de velours noir garnies,
Dans le dos, les mains liés, elle est à ma merci...


Balconnet en dentelle, nuance vermeil,

Grain de beauté sur le sein : une merveille ;
String fendu, propice à l'aventure,
Mont de Vénus offert en pâture ;
Ce soir, ma Tigresse, je vais dompter,
De caresses et tendresse, je vais la mater ;
La Très Chère, dont je connais le coeur,
Ainsi soumise, me désire vainqueur...


Ambiance jazz-blues, pour sa sérénité,
Chaleur torride, frileuse elle est ;
Objets insolites préparés en secret,

Ma Belle, à un paradis ignoré, vais la transporter ;
Confortable, tête sur un coussin doré,
Fesses bombées et seins gonflés,
Elle attend, confiante, le moment magique
Où je vais démarrer mon plan machiavélique...


Sur son ventre, plume d'oie frôlant,
Vibrations et premier gémissement ;
Soutien-gorge délicatement dégrafé,
Et la penne fait ses tétons dresser ;
Violence de cette douceur orchestrée,
Bouche entre-ouverte  d'une belle sensualité...


Chantilly sur sa poitrine projetée,

Inspiration profonde, souffle coupé ;
Ma langue de serpent vient la lécher,
La mordiller, la sucer, l'aspirer ;
Un dîner de roi, digne des Dieux,
Un fantasme divin, et si savoureux...


Chaque fois qu'elle poussait un doux soupir,
De cette torture, je voulais la détruire ;
Ses cuisses se serraient, puis se relâchaient,
Mains libérées, elle se serait masturber ;
Coup de langue furtif sur ses lèvres pulpeuses,
Désir de combattre, je la sens bienheureuse...



Oeuf vibrant sur son intimité déposé,
Lentement, je vois ses jambes s'écarter ;
Mon dessert sera cette fleur éclose,
Je la butinerai jusqu'à l'overdose ;
J'ouvre ses pétales imbibés de rosée,
Je lape son pistil fièrement érigé...


Ses soubresauts trahissent son ardeur,

Je savoure son nectar et son odeur ;
L'oeuf fait son oeuvre en son cratère,
Sa lave coule doucement vers son sphincter ;
Mon doigt se glisse en son vierge orifice,
Elle se prête à ce jeu avec délice...


J'aimerais être une pieuvre pour la combler,
Mes tentacules sur elle partout se poseraient ;
Son souffle haletant et ses cris fluets
Semblent me prier d'ainsi continuer ;

Je suis le bourreau de ces doux supplices,
Mon fouetté lingual est plein de malices...


Ralenti, puis accélération, elle gémit
De cette cadence, de cette mer désunie ;
Je me plais à triturer sa chair,
Elle atteindra cet orgasme qui lui est si cher ;
Entre mes lèvres, je presse son joli bouton,
Ma Prisonnière frétille comme un gardon ;
Commandant, j'atteins mon rythme de croisière,
Ma Sirène explose en merveilleux geyser...



Sa gelée royale aux saveurs exquises,
Je la délecte égoïstement, à ma guise ;
Elle se débat comme une sauvage,
Mais je conserve mon avantage,
Jusqu'à ce qu'elle défasse son bandage,
Me suppliant de lier ce partage...


Elle me susurre, avec courage,
En tant qu'Esclave, sa virginité est sans voilage,
Je suis le Seigneur, ai droit de cuissage,

Que mon sexe lui rende voisinage
Afin qu'elle vive enfin, sans timidité,
Les plaisirs de ce fantasme inavoué...


Je m'exécute tout en lenteur,
Suis si charmé de cet honneur ;
Au moment où elle part en haute sphère,
Je m'abandonne, conquérant, et la libère.

(12/2008) © Régis Batrel

 
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 06:45

L'automne a étendu son voile,
Dans le ciel, a éteint les étoiles ;
Comme un torrent fougueux,
Je fonce au sauna, l'air joyeux ;
Donner la pureté à mon corps,
Oublier la morosité du dehors...


Douche chaude pour l'hygiène,
Détente absolue, que je quitte avec peine ;
Séchage rapide, entouré de buée,
Pas alertes, envie de nudité...


Serviette nouée, j'entre dans la chaleur,
Une Beauté m'offre sa splendeur ;
Confuse de ma soudaine apparition,
Elle se lève, gracieuse, toute en  séduction ;
Verse de l'eau sur les pierres ollaires,
M'offre au regard ses fesses, secoue mon imaginaire...


La sueur perle sur son joli corps sculpté,
Ses seins lourds se sont mis à pointer,
Un joli ticket dessine sa pilosité...
Petit à petit, ma serviette est trop serrée !


Observatrice, et coquine à souhait,
Elle sourit, et vient la dénouer ;
Elle saisit mon émoi perceptible
A pleine main, délicate et sensible ;
Elle va et vient, de toute la longueur,
Agenouillée, avec des yeux de bonheur...


Elle veut dominer, interdiction de la toucher,
Avec une tendresse extrême, et des gestes calculés ;
Son autre main, sur son mont de Vénus posé,
Glisse doucement en ce monde de rosée ;
Ses yeux amande ne cessent de me fixer,
Comme pour l'ultime instant guetter ;
Mon rythme cardiaque s'est emballé,
Mon souffle court s'est accéléré...


Pas besoin de mots doux échangés,
Nos regards suffisent à communiquer ;
Ses lèvres sensuelles se sont rapprochées,
Dans sa bouche, mon désir évoqué, elle a plongé ;
La chaleur étouffante de ce lieu magique
Devient suffocante avec sa technique...


Ses allers-retours savamment orchestrés,
Vont, d'une minute à l'autre, me faire céder ;
Joie, plaisir et ivresse,
Comment résister à tant de liesses ?


Mes yeux se portent sur son corps plié,
J'aperçois sur son sein un grain de beauté ;
C'en est trop, je craque, je veux me retirer,
Mais la Belle, de sa main, m'empêche de bouger ;
Elle aspire avec avidité le nectar de mon intérieur,
Et, d'un cri, laisse éclater son propre bonheur...


Elle se relève en maîtresse conquérante,
Ne dit mot, fière et troublante,
Me baise la joue, un clin d'oeil complice,
Et s'en va, sourire aux lèvres, pleine de malice...

(12/2008) © Régis Batrel 
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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 13:59

1
- BON, TU SENTIRAS
Effluves naturelles et parfum divin, tu délivreras


2 - BIEN DANS TON CORPS, TU TE SENTIRAS
Belle et beau, tu te trouveras


3 - LA PEAU DOUCE, TU AURAS
Hydratée et veloutée, tu offriras


4 - NATUREL(E), TU RESTERAS
Performances tu te moqueras, Jouissance tu demanderas


5 - GENEREUX(SE), TU SERAS
Désirs de l'autre, tu assouviras


6 - A CHAQUE FOIS, TU INNOVERAS
Envies subites, escapades coquines : tu surprendras


7 - PARTICIPER, TU N'OUBLIERAS PAS
Preuves d'initiatives, tu feras


8 - LA DANSE, TU MENERAS
Là où tu aimes, tu dirigeras


9 - TES ENVIES, TU ASSUMERAS
Caresses ou positions favorites, tu guideras


10 - TON PLAISIR, TU EXPRIMERAS
Cris, gémissements : ta satisfaction tu prouveras

(11/2008) © Régis Batrel

 
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 14:52

Je ne suis pas celui qui reste à la maison,
Et l'arc-en-ciel qui passe derrière le moulin à vent,
Près du petit pont de bois, me donne envie,
En abeille gourmande, de butiner une fleur béante,
De rencontrer une belle endormie,
De me poser sur une tige,
De visiter un arbre à fruits,
De sucer le nectar de vignes enlacées,
Ou, qui sait, une offrande secrète,
Une fleur éclatée, un écrin à bijoux,
Qu'une belle amazone, bête à deux têtes,
Tigresse à l'aurore  boréale,
M'offrira tel un arbre défendu...


Rêveur ardent, et tendre amant,
Je culbute ma barque en cette gorge profonde,
Pas question de prendre ses jambes à son cou,
De jouer à cache-cache,
Je me lance sur ce bateau ivre,
Rameur inexpérimenté, mais bon nageur,
Tel un acrobate sur une balançoire !


Néophyte certes, mais armé d'un compas,
Je suis le vol des mouettes,
Coeur qui cogne comme un marteau-piqueur,
Pilon incessant d'un cheval au galop,
Je longe l'alignement parfait des roseaux.


Cavalier à la barre, je perçois soudain la lune,
Coquillages, huîtres, crabes et grenouilles se sont tus,
Si le cerf en rut lance son brame,
Un noeud coulant s'est resserré sur tortues et pieuvres,
L'étreinte du panda est toujours silencieuse,
Tandis que loups, aigles, pies et chimpanzés braillent,
Le sphynx fait sa danse suspendue,
Le scorpion se cache sous la charrue,
Le charmeur de serpents a déserté...


Soudain, je tourne à l'équerre,
Arrive ma mystérieuse entrevue...


Indra est une vraie Déesse,
Ravissante comme un lotus,
Une étoile au firmament,
Fine comme une levrette,
Sublime telle Andromaque...


Je veux être son chat, son singe même !
Je virevolte tel un papillon,
Je lui fais la roue, on dirait un paon !
Herboriste nanti de ciseau et cuillères,
Je lui déracinerai ce bambou
Pour la séduire, pour être amants...


Allongée sur une chaise longue,
Ou une chaise à bascule, je ne sais plus,
L'angevine joue la courtisane...
En missionnaire, je lâcherai mon enclume,
Le tigre en moi se transformera en éléphant.


Indolent, sur un trépied chancelant,
Sur sa chaise magique, elle chante une berceuse,
Et, pour aiguiser mon âme d'artilleur,
M'ouvre ses secrets en grand écart !
Tape-cul, cheval renversé,
69, et plus encore, de désirs montent en moi...
Epicurien, brouette et sodomie bousculent mon esprit,
Aussi, pour que ce récit ne devienne pas pornographique,
Je repars, seul, avec mes idées de Kama Sutra.

(11/2008) © Régis Batrel

NB : chaque mot souligné est une position ou une union du Kama Sutra. 
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 18:16

Viens en mon décor somptueux, inspiration orientale,

Pour ton plus grand confort, à ta disposition quatre salles,
En mon antre, tu vivras des moments de calme et de volupté,
Ton âme et ton corps me réclameront à satiété...


En mon premier office, tu sentiras ma chaleur,
De jasmin et de lys, tu goûteras mes senteurs,
Puis en seconde pièce, assise sur un banc de pierre,
Tu monteras en température, comme mon univers,
Tu te relaxeras dans mon monde embué,
Et qui sait, peut-être, unirons nos humidités !


Tu quitteras ce lieu pour un jet d'eau fraîche,
Tes ardeurs sous la douche deviendront revêches,
Alors, tu t'exileras en un endroit plus chaud
Où tes muscles se détendront à la vapeur d'eau...


Tu élimines tes toxines à cinquante degrés,
Tu es en transe : ici 100% d'humidité !
De cette galerie à la douche, tu ne cesses tes aller-retour,
De savon noir et gant de crin, tes cellules mortes partent sans détour.
Tu interromps enfin ce ballet divin
Pour te reposer, thé à la menthe à la main.


Aujourd'hui, femmes seules furent autorisées,
Demain, couples mixtes, tu aimerais participer...


De tes oeillades suggestives, tu vas déstabiliser,
De gestes étudiés, tu feras succomber,
De ta voix chaude et de ta langueur, tu vas éblouir,
De ces gouttelettes sur ton corps, ils vont jouir...


Mais tu sais que tu ne fais que fantasmer,
En mon palais voilé, tu t'es libérée,
Tu es une femme pure, de grande générosité,
Ton Eden est chez toi, près de ton bien-aimé.

(11/2008) © Régis Batrel 
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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 13:51

Dès le premier regard, je fus ébloui,
Ses yeux verts magnifiques m'ont ébahi !
Une expression de douceur,
Un éclat de splendeur,
Des étincelles si brillantes,
Une clairvoyance hallucinante !
Naturelles ou peu aquarellées,
Ses émeraudes frôlent le " parfait " !
Je me plais à y plonger
Tout en rêvant de m'y noyer...

Dès le premier baiser, je fus foudroyé,
Ses lèvres rosées magiques m'ont scotché !
Une impression de désir,
Une promesse de plaisirs,
Des lignes modelées
Où Eros se serait posé !
Vierges, et pourtant si sensuelles,
Elles donnent envie d'être éternel !
Je me plais à m'y aimanter
Tout en souhaitant de m'y accrocher...

Dès le premier toucher, je fus paralysé,
Ses seins généreux m'ont stupéfié !
Une déclinaison de rondeur,
Une illustration de lourdeur,
Des tétons si réactifs,
Que j'en deviens hyper actif !
Immaculés aux aréoles rosées,
Ils me donnent envie de les sucer !
Je me plais à m'y reposer
Tout en désirant y trépasser...

Dès le premier contact, je fus envahi,
Son sexe chaud et humide m'a englouti !
Un clitoris si bien innervé,
Un nectar si délicieux à délecter,
Un geyser au nid douillet
Où mon sexe s'érige à satiété !
Timide mais réactif,
Il m'invite sans cesse à être productif !
Je me plais à  m'y recueillir
Tout en espérant y mourir...

(07/08/2008) © Régis Batrel 





 
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