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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 08:13


IR16
J'ai ressorti mes Almanach 1789-1790, et vous livre ci-après des recettes,
anecdotes, charades, infos... telles qu'elles étaient écrites à cette époque.

IR01
CHARADE 1
Le 4 janvier 1789,
Tu perdras mon second si tu n'as pas mon premier
En deux sens différents mon tout peut se comprendre
Et si tu t'y prends bien tu pourras me surprendre sur les lèvres d'Iris ou bien en ton grenier.

IR03
CHARADE 2
Le 12 janvier 1789,
Mon premier est bien séduisant
Mon deuxième va toujours croissant
Et mon entier est effrayant.


IR04
INFO
Le 9 février 1789,
Dans un ouvrage du cardinal Pierre d'Ailly, composé en 1414 et imprimé en 1490, on trouve cette phrase : " En l'année 1789 de notre ère, une des grandes périodes de Saturne sera accomplie... Si le monde existe encore, en ce moment-là, il y aura de grands, nombreux, extraordinaires changements et troubles, principalement en ce qui concerne les institutions légales..."
(visionnaire ce cardinal ! un second Nostradamus...)

IR07
ANECDOTE
Le 30 mars 1789,
Un poëte avait envie de faire imprimer un poëme qu'il avait composé, et consulta un homme de lettres fort célèbre, auquel il demanda : " Que dois-je faire à cela pour le rendre publiable ? ". " En retranchant la moitié, et en supprimant l'autre ", répliqua celui-ci.
(l'homme de lettres avait-il peur de la concurence ?)

IR08
RECETTE
Le 4 juin 1789,
Sauce cerfeuillade :
Mettez dans une casserole 4 verres de consommé, un verre de vin de champagne, 2 gousses d'ail, un bouquet, 2 champignons, 2 cuillerées d'huile. Faites mijoter le tout une demi-heure et passez au tamis de soie pour que l'huile ne passe point. Faites blanchir du cerfeuil concassé et le mettez dans une casserole avec un pain de beurre et de la farine. Délayer avec du bouillon ci-dessus. Tournez sur le feu, et ajoutez en finissant un jus de citron.

IR09
CHARADE 3
Le 23 juin 1789,
Sur mon premier la tête se pose
Mon second en beauté la dispute à la rose
Et dans un repas mon entier passe aisément par mon premier.

IR11
ANNONCE
Le 23 juillet 1789,
Argent à placer :
A placer à fonds perdu 4 000 livres sur 2 têtes, l'une de 50 ans et l'autre de 38. S'adresser à M. Colonge, notaire, rue Saint-Lo.
(au moins, y a pas d'arnaque : c'est à fonds perdu !)

IR02
METEO
Mois de septembre 1789
Elle a été humide et molle, entrecoupée de quelques jours froids et de gelées blanches.
Des pluies diluviennes inondent l'Europe. En Allemagne, le Main a débordé et provoqué de gros dégâts. Le 19, c'est le tour du Danube. La ville de Ratisbonne est envahie par les eaux. Au contraire, la Russie connaît des chaleurs extraordinaires. Le feu a pris dans les environs de Petersbourg, et on a du mal à le contenir.
(déjà des dérèglements climatiques ! c'était  pas l'effet de serre à cette époque !)

IR05
RECETTE
Le 20 février 1790,
Artichauts à l'italienne :
Faites cuire des culs d'artichauts à gros bouillons et lorsqu'ils seront tendres et bien blancs, coupez des oignons bien minces. Faites-les revenir dans du beurre fondu sur un feu doux. Laissez-les refroidir ; emplissez les culs d'artichauts de mie de pain et de parmesan râpé. Faites-leur prendre une belle couleur au four et servez-les à sec. Ils sont croquants, très agréables et sains.
(petite blague complémentaire : point commun entre une Femme et un artichaut ?
Le plus tendre est sous les poils... lol   Oups...)

IR15
CHARADE 4
Le 4 juillet 1790,
Le premier ronge
Et l'autre désaltère
Aux jardiniers le tout est nécessaire.


IR12
CHARADES :
1 - Souris
2 - Orage
3 - Coulis
4 - Rateau


Ne sachant si cet article vous plaira, je l'ai, évidemment, énormément réduit...

IR06
IR13
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 08:10


T01
Tam-tam africain, signaux de fumée,
Pigeons voyageurs à la bataille de Poitiers,
Relais postaux, courageux messagers,
Langage des signes de l'abbé de l'Epée...

T04
Electrique morse ou télégraphe optique,
Field et le câble télégraphique transatlantique,
Charles Louis Havas et l'Agence de Presse,
La carte postale que les Ricains adressent...

T05
Le téléphone, la TSF, la télécopie,
Le bélinographe, la radiophonie,
Le téléimprimeur, la télévision,
Réseau Aparnet, spatiales télécommunications...

T08
Talkie-walkie, internet, minitel,
Radiotéléphonie cellulaire universelle,
Word Wide Web international,
Téléphonie mobile mondiale...

T09
De tout temps, l'Homme a communiqué,
Les technologies, il a su développer,
Entré dans l'ère de la communication,
Il ne sait toujours pas gérer les tensions.

(03/2010) © Régis Batrel


T10
- Pigeons voyageurs : 1re utilisation lors de la bataille de Poitiers (FR) en 732
- Service postal : 1ers relais postaux en Perse au VIe siècle av. J.-C.
- Messager : Bataille de Marathon (Grèce) en 490 av. J.-C.
- Langage des signes : en 1756, par l'abbé de l'Epée (FR)
- Télégraphe optique : en 1793, par Claude Chappe (FR)
- Télégraphe électrique morse : en 1832-1840, par Samuel Morse (USA)
- Câble télégraphique transatlantique : en 1867, par Cyrus Field (USA)
- Agence de Presse : en 1835, par Charles Louis Havas (FR)
- Carte postale : invention en 1861 (USA)
- Téléphone : en 1876, par Graham Bell (USA)
- TSF : en 1896, par Guglielmo Marconi (Italie)
- Télécopie : 1re machine opérationnelle en 1946 (Japon)
- Bélinographe : en 1907, par Edouard Belin (FR)
- Radiophonie : 1ers récepteurs à galène vers 1910 (USA)
- Téléimprimeur : 1er réseau en 1931 (USA)
- Télévision : 1re démonstration publique, par J. L. Baird (GB) en 1926 ; 1res émissions régulières à la BBC (GB) en 1930 ; en 1953, en couleurs, système NTSC (USA)
- Réseau Arpanet : mise en service du réseau militaire (USA) en 1969
- Télécommunications spatiales : en 1962, Telstar I, 1er satellite actif de télécoms, et 1res liaisons intercontinentales de télévision (USA) ; en 1965, Early Bird, 1er satellite de télécommunications géostationnaire commercial (USA)
- Talkie-Walkie : en 1944, par Motorola (USA)
- Internet : 1ers développements en 1973 (USA)
- Minitel : 1re expérimentation en 1980 (FR)
- Radiotéléphonie cellulaire : Réseau GSM (Europe) en 1992
- Word Wide Web : création de ce protocole d'échange d'informations sur Internet, au Cern (Europe) en 1992
- Téléphonie mobile mondiale : mise en service du réseau Iridium, par Motorola (USA) en 1998

T11

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 16:50



J'ai sniffé passionnément les jours,
Les trouvant toujours trop courts ;
J'n'étais qu'un minable clampin,
Jouissant de tout, et surtout de rien...



J'ai lancé violemment d'gros pavés
Sur mes semblants d'amours d'écolier ;
J'n'étais qu'un jeune premier,
Prêt à tout pour tout dévorer...



J'ai plongé dans des certitudes,
Les bastons dev'naient des habitudes ;
J'n'étais qu'un tiot louveteau
Qui s'couchait tard et s'levait tôt...



J'ai débattu pour un monde meilleur,
Au Diable l'autorité et les censeurs ;
J'n'étais qu'un lycéen branleur,
Avec pétards, et stylo quat'couleurs...



J'ai picolé pour noyer mes tourments,
J'ai trop fait pleurer ma bonn'maman ;
J'n'étais qu'un illuminé loubard
Qui pensait qu'tout pouvait s'changer au bar...



J'ai fait l'con pour narguer les bourgeois,
Fils de serfs, j'voulais m'tuer les rois ;
J'n'étais qu'un ado révolutionnaire
Qui croyait qu'avant l'Paradis, faut l'Enfer...



J'ai été un mec au coeur de lion,
Prêt à combattre à chaque saison ;
J'n'étais qu'un tigre plein d'ambition,
Anar en colère, bourré d'illusions...



J'ai dévoré une hypothétique liberté,
Besace en bandoulière, bras tatoués ;
J'n'étais qu'un rebelle qui dérange,
Un écrivaillon qui parlait aux Anges...



J'ai cru en la sincérité de l'humanité,
" Amour & Paix " n'était pas un pamphlet ;
J'n'étais qu'un rêveur plein de bonté,
On n'vit qu'une fois, et j'me suis bien marré.

(10/09) © Régis Batrel



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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 06:45


Planté là, comme le château du village,

Le presbytère affichait son imposant visage

A l'entrée du petit bourg de Bursard,

Où se mêlaient notables et campagnards.


De mes yeux de sept ans, je me souviens :

Des grandes portes en bois peints,

Des "mirus" qui chauffaient nos chambres,

Des craquements si horribles, qu'encor' j'en tremble...


Nous étions si fiers, moi et mes soeurs,

Que mon père ait loué une telle demeure !

Ce logis, qui pour nous, semblait un palais,

Allait des histoires féeriques nous révéler...


J'étais un chevalier et mes soeurs des Princesses,

Nous devenions les maîtres de cette forteresse.

Nous imaginions des gueux à notre service,

Déjà, à ces âges, remplis de malice...


Nous inventions des jeux dangereux,

Jusqu'à se rapprocher de l'univers des cieux ;

Sur le toit, inconscients, enfants capricieux,

Nous dominions le Monde, chérubins prétentieux.


Mon aînée et moi, deux petits sales gosses,

Etions avec nos petites soeurs des fées Carabosse,

Nous imposions, si jeunes, notre supériorité d'âge,

Elles devaient obéir, avec nous, pas de partage !


Si toutefois, nous n'étions pas comblés,

Avec autorité, pleuvaient des giroflées ;

Quand, à nos parents, elles allaient colporter,

Ceux-ci, rapidement, rétablissaient l'autorité.


Les grands couloirs n'en finissaient pas,

Les fantômes hantaient, on ne les voyait pas ;

La clarté des poêles nous rassurait,

Sous les couvertures, tout emmitouflés...


Les téméraires du jour devenaient craintifs,

Quand la lune luit, point d'esbroufes, trop naïfs !

Imprenable, et de solides pierres, bâtit,

De cartes elle devenait, cette citadelle, la nuit !


Puis, il fallut un jour quitter ce domaine

Pour rejoindre le devant de la scène,

Vivre en appartement, au coeur d'une ville,

Abandonner la magie pour un lieu hostile.


En ce temps, on désertait la ruralité

Pour, en ville, être plus proche de la réalité ;

Depuis, on a inversé les tendances,

La campagne redevient magnificence.


(11/2008) © Régis Batrel

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 19:36

Département enclavé, en bas de Normandie,
De monts en vallées, jusqu'en prairies,
Château d'eau de l'Ouest, il est nommé,
Authenticité, diversité et vénusté, il a conservé.


De rivières riantes et poissonneuses, il est serpenté,
D'importants massifs forestiers giboyeux, il est comblé,
D'une riche verdure omniprésente, il est incrusté,
D'un patrimoine architectural exceptionnel, il est réputé...


Deux parcs naturels régionaux lui font honneur,
Pays du cheval et des entraîneurs,
Vaches laitières normandes et bon beurre,
Asile de gens célèbres en quête de vraies valeurs...


De la Dame aux Camélias à Charlotte Corday,
De la Comtesse de Ségur à Jean Moncorgé,
De Louis Forton à Jacques-Nicolas Conté,
De Thérèse Martin à Jean Mantelet,
De Charles Léandre à Jacques Boucicault,
D'Emile Chartier à Louis-Guillaume Perreaux,
De Daniel Balavoine à Luc Besson,
De Roda Scott à Thierry Ardisson...


Refuge aussi d'une gastronomie réputée :
Camembert, tripes, boudins et sablés,
Calvados, cidre, Pommeau et poiré,
Cervelas, macaron, chocolats et Etriers...


Avec deux points de dentelle et un filet,
Des sites insolites et des richesses cachées,
Une cathédrale et des sentiers de randonnée,
Une campagne luxuriante et des musées,
Un artisanat d'exception et un évêché,
L'Orne est un puzzle aux pièces bigarrées
Qui offre un art de vivre incomparable et une telle diversité
Qu'il serait, en tant de trésors rassemblés,
Inconcevable qu'ailleurs vous puissiez trouver
Un autre département avec ce tourisme vert de qualité !

(11/2008) © Régis Batrel
 
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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 16:31



En ce matin de printemps brumeux,
Je m'embarque avec un air langoureux
Vers l'un des plus grands archipels continentaux
Qui de 52 à marée haute, passe en basse à 365 îlots.


Visibles par temps clair du port de Granville,
Elles furent longtemps site de pirates et de contrebandiers en exil,
Repaire prisé de navigateurs-fraudeurs sur Grande île,

Paradis pavé de mauvaises intentions, ce jour futile...



S'il vous sied d'être à l'abri des regards indiscrets,
Dans la "Passe Beauchamp", vous devrez mouiller,
S'il vous plaît la Grande île visiter,
Le "Sound", chenal naturel, vous devrez emprunter.


Ici, pas de voiture, ni de vélo, utilisez vos pieds,

Sauvage et authentique, le site est classé.
Incroyable dentelle de granit posée,
Villas blanches, touffes d'ajoncs et genêts,
Une dizaine en hiver, l'été, 400 Chausiais...


Baptisées au sel des expressions populaires :
"Une bonne femme et trois grands-mères"
Ou "une pucelle et un dormeur",
Les îles sont balayées par le Gulf Stream et sa tiédeur.


En ses eaux pures, brassées par des courants violents,
Abondent homards, bouquets, bars et mulets,
Et dans le ciel enfin dévoilé, goélands argentés,
Sternes pierragins, mouettes rieuses et grands cormorans
Survolent les doris à peine accostés,
En quête de poissons, coquillages et crustacés.


Si Marin Marie, écrivain et peintre renommé,
En ces îles aimait résider

Etait-ce pour y tutoyer pingouins et dauphins
Ou pour s'étendre sur les plages de sable blanc et fin ?
Nul doute qu'arroches, livèches et mercuriales
Ont inspiré son art pictural !
A moins que ce Peintre de Marine ne devint loufoque
De cet Eden minéral et du bal des phoques...


Aujourd'hui, pas d'embruns iodés, la mer est d'huile,
Elevages de moules et d'huîtres peuvent être tranquilles.



Les touristes, nombreux, le sol vont piétiner,
De toutes ces splendeurs vont s'émerveiller,
De cet air pur vont se vivifier,
Et cet environnement exceptionnel, le respecter.

(11/2008) © Régis Batrel 
Photos : Régis Batrel


     
 
    

 

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 12:37


Je me souviens du temps du tableau noir

Où craies, tampon maculaient nos blouses noires.
Je me rappelle de l'encrier blanc sur les tables percées,
De l'encre violette qui laissait nos mains tachées.
Je pense à ma plume Sergent Major qui glissait sur mon cahier,
A ces leçons de morale, à ces problèmes et aux dictées.


Du calcul mental aux devoirs de civilité,
Des moyens dérisoires, des leçons de choses,
De la cour de récré, du préau, des marronniers,
De la guerre des poux, des pissotières dehors pour celui qui ose,
Des châtaigniers, des fougères, des balades au bois,
Des chevaux de trait, des fraises des bois,
Des jeux de billes, de frondes et de toupies,
Des "bons-points", des images et de l'émeri,
Du Maître, de la Maîtresse, et de la cire d'abeilles,
D'une Nature luxuriante, comme nulle autre pareille...


Que de souvenirs de mon école communale,
Près de l'église et des pierres tombales !
Maître à la guitare, sentiers de feuilles mortes,
Ecolier d'aujourd'hui vis-tu ces sensations fortes ?

(10/2008) © Régis Batrel



 
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