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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 15:02

VS14

Invités au glorieux bal de l'hypocrisie,
Robes du soir saillantes, bijoux fantaisie,
Costumes-cravates, cartons en main,
Apéritif dînatoire, m'as-tu vu en satin...

VS01

Discours, ponctués de branlettes intellectuelles,
Arrogance, pédance, décadence en chandelles,
Intérêt de paraître, d'apparaître, voir et être vu,
Dialogues de faux-semblants, monde de faux-culs...

VS08

Petits fours, amuses-bouches pour pique-assiettes,
Notables endimanchés, excentricité de midinettes,
Champagne à volonté, flûtes pétillantes,
Ivresse des apparences, pas si scintillantes...

VS13

Vernissage en galerie, signature d'un auteur,
Oeuvres " banales ", livres " sans valeur ",
L'assemblée se rue, quillerette, pour féliciter,
Ce qu'elle n'hésitera pas à vômir en intimité...

VS12

Son bristol lui vaut ce " politiquement correct ",
Elle ne peut qu'encenser ce qui la débecte,
Côtoyer ce milieu de requins lui semble important,
Elle sait, qu'ici, il faut être, comme tous, suppôt de Satan.

(12/2009) © Régis Batrel

VS07


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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 08:13



Elle s'immisce petit à petit,
Au coeur de notre intime vie ;
Elle mange, se nourrit, détruit,
Excessive, le Paradis, elle pourrit...



Erreurs, dérives, elle ne pardonne,
Suspicieuse, parano, elle se cantonne ;
Confiance, preuves, elle a bannies,
Avenir, espoir, chaque jour, elle ternit...



Trouille viscérale d'être abandonnée,
Elle se met chaque jour en danger ;
Du passé, d'autres cieux, elle se gave,
Du futur, en semences, elle fonde l'épave...



Elle avance plus qu'elle ne recule,
Ligote tout de ses grandes tentacules ;
Elle mine sa créatrice, son origine,
Ne se guérit, avec le temps, comme une angine...



Elle lance des mots enrobés d'acidité,
Cherche parfois dans le vide, l'invisibilité ;
Elle peut surgir, jaillir à tout moment,
La jalousie excessive ne crée que des tourments.

(12/2009) © Régis Batrel




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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 06:45

Chassée par un cruel chat nîmois,
Je me suis réfugiée, non sans émoi,
Chez ma cousine Speedy, à deux pas de là,
Qui a construit son logis nommé " la montera "...


Dès mon arrivée, elle me montre son désert doré,
Tout est rond, avec des gradins jusqu'au ciel azuré...
Je ne vais pas regretter ma jolie villa dorée,
Où musique, cris, bruits de toutes sortes trônaient...



Museau sur les pattes, harassée par cette journée,
Je me suis endormie en pensant à mon bien-aimé...
Mon charmant souriceau ne cessait de me combler
De fromages, de fruits, de céréales soufflées...



Soudain, je suis réveillée par un paso doble endiablé,
Des sifflets, des applaudissements, et d'incessants " olé "...
Speedy a la tête en dehors du trou, l'air enchanté ;
Elle m'explique ce qu'est la paseo, ce tumultueux défilé...



" Tu vois Suzy, c'est la lidia après : ça va toréer !
Y'a d'abord la capote pour les passes, et olé !
Puis, y'aura les picadors qui f'ront l'taureau saigner,
Et les peones, des banderillas sur son dos, vont planter... "



" Mais pourquoi qu'ils torturent cette bête noire ?
Elle a été méchante ? Z'ont pas vu son désespoir ?
Le clown, au milieu, pourquoi il fait son crâneur ?
Pis les gens, tout autour, c'est pour qui ces clameurs ? "



" Ma pauv'Suzy, c'est la corrida ! Ce jour, la bête meure !
Elle a rien fait... Le matador doit l'user, il n'a qu'un 1/4 d'heure...
C'est de l'Art chère cousine, regarde cette véronique !
Le taureau est vaillant, mais l'homme fantastique... "



" Fantastique ? Mais t'es folle Speedy ! Y'a inégalité !
Des centaines de personnes contre lui, isolé...
J'aimerais que de ses cornes, ce pantin soit embroché !
Et là, je te jure, ça me ferait bien rigoler... "



" Mais, ça arrive ! Regarde ce qu'il va faire avec l'épée !
Porter l'estocade... le gros balourd va s'agenouiller...
Des oreilles, une queue, il sera récompensé,
Et la masse de viande morte sera au dehors traînée... "



" Je retourne dans ma villa : je suis écoeurée...
Mon chat est moins cruel : pas d'mise à mort programmée !
Ici, on s'enorgueillit de la souffrance animale,
Ces traditions humaines sont pour moi trop triviales ! "

(07/2009) © Régis Batrel



Petit lexique pour non-initiés :
- montera : chapeau du matador
- paso doble : musique des corridas
- paseo : défilé de tous les participants avant la corrida
- lidia : l'heure du combat (protocole en 3 parties : tercios)
- capote : étoffe lie de vin et or pour les passes (la muleta est rouge, et utilisée après les banderilles)
- picadors : hommes à cheval qui piquent le taureau avec des lances
- peones : assistants du matador
- banderillas : banderilles qu'on pique sur le dos du taureau
- matador : personnage principal qui torée le taureau et le met à mort
- véronique : veronica, la passe la plus simple et la plus belle
- estocade : mise à mort du taureau avec une épée




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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 18:53

On m'aspire, on me broie, on me fait des ponctions,
On me suce, on me noie, le tout, sans contrefaçons ;
Qu'on vende, qu'on achète, successions ou donations,
Qu'on forme, qu'on enterre, toujours des contributions...



Tabac et alcool, vise le parallaxe,
Electricité et carburant, décisions sans relaxes ;
Riche ou pauvre, on n't'jouera pas de sax',
La glorieuse "valeur ajoutée", tu paieras en surtaxes...



Fruits et légumes, faut en manger un max,
France, palme d'or des pays à taxes ;
Ici, on meure de faim et de froid, on les malaxe,
D'un pays dit "riche", y a de quoi être furax !

(06/2009) © Régis Batrel
 
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 09:30



Comme tout " romantique révolutionnaire adolescent ",
Tu fus mon icône, mon culte, mon représentant ;
Quand, adulte, à ton histoire, je me suis intéressé,
J'ai découvert des analyses très controversées...



Tour à tour, ironique, criminel, soigneur,
Avocat, arrogant, dirigeant, formateur,
Marxiste, stalinien, écrivain, maoïste,
Courageux, clandestin, strict, communiste...



On t'a décrit impitoyable, exemplaire,
Respectueux, sans pitié, autoritaire,
Extrémiste, idéaliste, téméraire,
Terroriste, solidaire, mercenaire...



Quand tu renversas Batista, le dictateur,
Tu ne pensais pas que Castro, le cubain,
En serait le digne jumeau successeur,
Et que le peuple cubain aurait toujours faim !



Tu es passé de tolérant à procureur,
De combattant à instigateur,
De politique à exécuteur,
De ministre à provocateur...



Guerillero, et grand joueur d'échecs,
Tes révolutions furent des échecs ;
Si Mario Teran ne t'avait exécuté,
Ton culte, ton mythe, ne seraient jamais nés !

(04/2009) © Régis Batrel
 
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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 13:49


Une rumeur peut mourir aussi vite qu'elle s'est répandue...

Pourquoi un petit billet sur " Les rumeurs" ?

Car il y aura toujours des idiots pour les semer, et des abruti(e)s pour les croire !



C'est un peu comme les lâches qui laissent des commentaires sans laisser de liens (mail ou blog) et qui se permettent de critiquer, d'insulter, ou de lancer des rumeurs... Qui n'y a pas eu droit ?

Alors, voici quelques citations, texte, et proverbes qui permettront peut-être aux imbéciles qui les colportent, et à ceux (et celles) qui ont encore un soupçon d'intelligence de se poser quelques questions...

- " La rumeur pousse comme une mauvaise herbe après un incendie de forêt " : Moses Isegawa

- " La rumeur publique est plus forte que toutes les puissances de ce monde " : Gilles Vigneault



Voici également un joli texte trouvé sur le web :

La rumeur, c'est bien plus fort qu'un mensonge !
Ça grossit comme une éponge. 
Plus c'est faux, et plus c'est vrai ! 
Plus c'est gros, et plus ça plaît ! 

La rumeur est insidieuse, sournoise, 
excitante et destructrice. 
Elle nous cerne, et même elle nous guette à chaque instant. 
La rumeur peut aussi tuer, sans raison, 
sans coupable et sans prison ; 
sans procès, sans fusil ni munitions. 

La rumeur court plus vite que jamais,
colportant des mensonges plus vrais 
que la réalité ; en s'appuyant sur la phrase 
la plus terrible qui soit et à laquelle nulle personne 
ne peut répondre et qui ressemble déjà à une sentence 
car, dit-on, ¨ il n'y a pas de fumée sans feu ¨. 


La rumeur se propage et s'étend à voix basse, 
le matin, le midi, la nuit, au magasinage, 
partout. La rumeur a des antennes.
Elle se nourrit de cancans ; 
elle est bavarde et hautaine. 
Mais, surtout, la rumeur grandit avec le temps. 

La rumeur est un arbre sans racines 
avec une sève de venin, des feuilles d'épines 
et des pommes à gros pépins. 

La rumeur, ça occupe beaucoup de temps ; 
ça amène la contre-verse, et ça pimente les passions, 
et surtout, la rumeur est le sel des conversations. 

La rumeur est un microbe qui se transmet 
par la voix et qui se déguise en défense 
de la fausse vertu. 

La rumeur rôde autour de la table à manger
et à celle des réunions. 
Elle nous amuse ou bien nous agace ; 
c’est selon qu'il s'agit de n'importe qui 
ou d'un ami(e). 

La parole est d'argent, mais la rumeur est de plomb. 
Elle s'écoule et elle s'étend ; 
elle s'étale et se répand. 

La rumeur, c'est du miel et du fiel. 
Jamais personne ne saura qui la lance 
et qui la croit.

La rumeur est une calomnie. 
Plus on la nie, 
plus elle enfle et plus elle se réjouit. 
La démentir, cette rumeur, 
c'est l'étendre encore plus 
car elle est une arme redoutable. 
Son impalpable adversaire, 
c'est du vent et c'est du sable ! 
Et ça devient souvent l'image d'une tornade dévastatrice ! 

Et un jour, la rumeur a disparu tout d'un coup,
dans les rues, comme elle était apparue à tous ceux 
et celles qui l'avaient crue. 

La rumeur qui est disparue, qui s'est éteinte, 
n'apporte jamais la paix dans un coeur 
et la rancoeur ne s'en ira pas non plus. 
La rumeur blesse et tue pour toujours les personnes. 
Elle laisse des souvenirs atroces au coeur 
et à la vie de chaque femme, 
de chaque homme et de chaque enfant 
qui furent les cibles d'une rumeur dévastatrice. 

Dans chaque femme, dans chaque homme 
et dans chaque enfant, je crois fermement 
qu'il y a un coeur rempli d'espérance 
dans le présent de la vie 
et dans un avenir tout neuf.

Je souhaite ardemment que l'amour 
et le bonheur brillent à pleins feux 
dans les yeux et le coeur de chacune 
et chacun de nous. 

De Maryse Dufour 




Quelques proverbes :

"Le médisant a le diable sur la langue, et l'écoutant l'a dans l'oreille." (Proverbe allemand) 
Explication : Celui qui médit est méprisable, mais celui qui l’écoute ne l’est pas moins. 

"Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage." (Proverbe français) 
Explication : Quand on cherche à nuire à quelqu'un, on le fait souvent avec des calomnies 

"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie." (Proverbe français) 
Explication : Avant de vouloir blâmer les autres, il faut commencer par corriger ses propres défauts. 

"Autant le mot est léger pour celui qui le jette, autant il est lourd pour celui qui le reçoit." (Proverbe espagnol) 
Explication : Critiquer, insulter est facile et désinvolte. Il nous en coûte très peu mais l’individu visé peut en souffrir beaucoup. Il faut donc savoir se maîtriser et réfléchir à ses paroles.




POUR CONCLURE :

Une rumeur est dévastatrice avec l'ampleur que les gens lui donnent !
À donner de l'importance à la méchanceté, au ragot, c'est un signe évident d'un manque d'intelligence, d'un manque de savoir-vivre et d'éducation.... 



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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 17:11
    









La bande de Gaza au coeur de l'actualité,
Des civils innocents viennent d'être tués !
Gazaouis en peine de ce massacre créé,
Des centaines d'entre-eux aujourd'hui tombés...


Hamas terroriste ne veut pas négocier,
Se sert de la population comme bouclier,
Tire des roquettes sur Israéliens désarmés,
Cache ses armes dans écoles et mosquées...


Etat israélien, avide de colonisation,
Met en branle tanks et munitions,
Pour faire cesser toutes ces intimidations
Qui tuent régulièrement sa filiation...



Un virus politico-religieux est avancé,
Une analyse géopolitique tente de l'écraser.
Les blogs fleurissent d'articles pro-palestiniens,
Certains commentaires deviennent hitlériens...


Iran et Syrie prônent la violence,
Egypte et Europe souhaitent la concordance ;
Israël et Palestine doivent être reconnus,
Délimitations des Pays ratifiées par l'ONU.


Dans les années 30, troubles sanglants,

En 39, terrorisme sioniste, et pourtant,
En 64, l'OLP est fondée,
En 87, l'Intifada est proclamée...


Tant de morts de chaque côté,
Tant de familles innocentes endeuillées,
Tant d'accords bafoués,
Tant de haines exposées...


L'incitation au génocide doit être punie,
Les attentats terroristes bannis,
Orient et Occident doivent s'associer
Pour qu'enfin ces peuples vivent en Paix !

(
01/2009) © Régis Batrel





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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 06:45


Employé depuis cinq ans, tu as fait construire,

Une femme, deux enfants, tu crois en l'avenir ;

Tu ne roules pas sur l'or, mais tes heures supplémentaires

T'aideront à conserver ces doux moments de lumières ;

Tu seras à la retraite avant que ta boîte ne meure,

Un grand groupe coté, une fine fleur...


Tu te donnes sans compter, on a rien sans rien,

Tu ne seras jamais SDF accompagné d'un chien ;

Lorsque tu le vois dans sa lente agonie,

Tu te moques ou ignores : pas très gentil !

Tu passes ton chemin, fier de ton parcours,

L'avenir appartient à ceux qui lui font la cour...


Situation économique, ou bénéfices d'actionnaires,

Ta succursale se met en position précaire ;

Appel à la grève des syndicats d'ouvriers,

Ici, ils ne veulent aucun licencié.


Mais, dans la "charrette", tu te trouves embarqué,

Ton investissement professionnel a été négligé ;

Coup de massue, on vient de te porter,

Tes créances, comment vas-tu les régler ?

La roue tourne à l'envers dans ton univers,

Les dirigeants, à tes yeux, deviennent des pervers...


Ton âme se grise à l'aube de tes cinquante ans,

Le monde s'écroule, arrivent les tourments.

De dettes en disette, les huissiers, aux aguets,

Vont te détrousser de ton bien immobilier.

Vendue aux enchères pour une bouchée de pain,

Ta belle demeure ne rembourse pas l'emprunt !


Comme un citron, tu seras pressé,

De cette tension, ta femme va te quitter.

Tu es harcelé de toutes parts,

Epuisé, tu abandonnes, direction le mouroir...

Rmiste, tu n'as plus de logis,

Demain, le clair de lune sera ton abri.


Tu ne te rases plus, passes incognito,

Tu attends de t'éteindre dans un dernier sanglot.

Sous les cartons, tu te protèges du froid,

Tu te souviens du temps où l'argent était roi ;

Puis, tu songes à cet homme délabré

Qu'un jour, sur le trottoir, tu as dénigré...


Avec tes mitaines et ton visage torturé,

Tu t'en veux terriblement de l'avoir jugé.

Qui était-il avant cet orage d'été ?

Un homme comme toi, un courageux salarié ?

Tu te croyais hors d'atteinte du malheur,

Protégé par tes années et ton dur labeur,

Tu apprends que nul ne peut se glorifier

De ne jamais un jour faire partie des sacrifiés !


(12/2008) © Régis Batrel

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 06:45


Au travail, toute la journée, humilié,

Ce soir, plusieurs apéro, pour oublier ;

De la bière et du vin pour le dîner,

Réflexion de femme, un peu désabusée :

"Arrête de boire, ça va rien changer !"

Violences verbales, le ton est monté,

Enervements incontrôlés : attention, danger !


Verre de vin au visage lancé,

A juste titre révoltée, l'envoie balader ;

Outragé de ces verbes prononcés,

Il se lève, et se permet de la gifler...


Lèvre ouverte, et nez en sang,

Larme à l'oeil, devant les enfants,

Elle éponge son humiliation,

Rien ne sert d'augmenter la pression !

Au matin, enivrement envolé,

Il s'excuse de ce geste donné ;

Lui explique ses mots déplacés,

Réussit à la faire culpabiliser ;

Lui jure de ne jamais recommencer,

Puisqu'elle l'aime, elle doit pardonner...


Elle se dit que s'il a dérapé,

Elle est coupable, elle l'a provoqué ;

De jour en jour, son cerveau, il va vider,

Lui rappelant ses erreurs passées ;

Amoureuse et fragile, il l'a ensorcelée,

Craintive aussi de cette violence portée...


Elle est sa proie, et lui l'araignée,

Dans sa toile, elle sera ligotée ;

Malgré les coups de plus en plus rapprochés,

Elle ne peut se résoudre à le désaimer...


Elle ne travaille pas, craint la précarité,

Ses enfants, elle ne veut les mettre en danger ;

Plaintes, elle ne saurait déposer,

D'ailleurs, tout ça, ne l'a-t-elle pas chercher ?


Lui prend goût à sa supériorité,

Dans son ventre, de terribles coups de pied ;

Un acide coule dans ses entrailles,

Mais elle s'effraie de représailles ;

De ce monstre  et de honte, elle est prisonnière,

Elle vit recluse, silencieuse, dans son enfer...

Elle se ment, et ment à son entourage,

Annonce une vie familiale heureuse, et sans ombrage.


Jusqu'au jour où un coup trop violent

La libère de tous ses tourments ;

Elle qui voulait protéger ses enfants,

Les conduit aujourd'hui vers le néant...

Père en prison, infime condamnation,

Mère disparue, sans objection !


Aucun être n'a le droit de coups porter,

Quelques soient les raisons, et son passé !

Il faut aussi que nos lois soient révisées

Pour que dès qu'une main courante est déposée,

Elle ne reste pas sans effet,

Et que le coupable soit condamné !


Si la victime était mieux épaulée,

Elle ne craindrait point la précarité,

Et hésiterait moins son bourreau quitter,

Pour, avec ses enfants, vivre en toute sérénité !


(11/2008) © Régis Batrel

 

   

 

   

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 06:45


De l'ombre jaillit une lumière,

Le Paradis a rayé ta vie austère ;

Déjà mortes, les feurs éclosent,

Toute fanée, tu renais en rose.


Ton univers torturé, sans liesse,

Se mut en Amour et tendresse ;

Ton parcours, en somme, banal,

D'un coup, s'imprime en gai journal.


Insouciante, tu ne t'occupes plus de rien,

En échange, ton argent et tes biens ;

Tu es si fragile, si paumée,

Elle te protège, elle va t'aider.


Ceux qui ne te comprennent sont ignares,

Il faudra les quitter, tôt ou tard ;

Ceux qui ne croient aux sciences occultes

Ont un cerveau bien trop inculte !


Tu feras ce qu'on te dit sans discuter,

Belles paroles, tu as gobées ;

L'orateur, le maître spirituel,

Renforcera ta conviction obsessionnelle.


Si on te demande de t'abandonner,

C'est pour ton bien, et celui de la communauté ;

Ton cerveau, on va manipuler,

Du gourou, tu seras la prostituée.


Prise dans la toile de la Secte,

Femme devenue insecte,

Tu n'as plus qu'à espérer

Que tes proches vont se révolter.


(11/2008) © Régis Batrel

 

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