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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 12:20
Je dévoile un petit secret à ma chère Amie Lmvie,

et celle-ci me fait l'honneur
d'en informer la blogosphère...




Alors, autant l'avouer :

OUI, aujourd'hui, c'est

MON ANNIVERSAIRE !



Merci beaucoup aux gentils messages de chacune et chacun...

Et bientôt 2 000 commentaires de valider dans ma ruche...

MERCI


 
ET VOICI LE PETIT CADEAU DES RENARDEAUX :

 



FUXA et FUXY, les renards du terrier souhaitent aujourd’hui à notre ami l’abeille un très bon anniversaire et lui offrent à cette occasion ce Haïku en guise de cadeau :

 

Honneur à l’abeille

 

Une année de plus

Jour de fête à la ruche

Honneur à l’abeille

 

FUXY, le renard

06 avril 2009 




LE PETIT CADEAU D'OCEANE71

bon, puisque ce n'est plus un secret pour personne,
je t'offre ce petit présent pour tes 48 ans.
Bonne soirée. bisous



 
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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 14:00

Touché, dès sa naissance, par l'Esprit Saint,
Sa mission sera de libérer son peuple des Philistins ;
A l'âge du mariage, s'en allant voir sa Promise,
Il prend conscience de sa force avec emprise
En déchirant en deux un lion de ses mains,
Avant de se rendre à son banquet de mariage avec entrain...


Il défit ses compagnons de banquet
D'une réponse à une énigme trouver,
Le gagnant devant fournir au perdant,
Tuniques, accessoires et vêtements...


Trahi par sa Femme philistine,
Son attitude devient des plus hostiles ;
Il incendie les récoltes des tricheurs
Et d'une mâchoire d'âne, ses ennemis meurent...


Plus tard, il dévoile enfin son secret
A une courtisane, devenue sa bien-aimée ;
Sa force herculéenne de ses cheveux naît,
Et il deviendrait faible le crâne rasé...


La Femme, complice de ses ennemis,
Attend que celui-ci soit endormi
Pour ordonner à un barbier
De tondre sa chevelure tressée...


Livré aux Philistins, on lui crève les yeux,
On l'enchaîne, l'humilie... pauvre malheureux !
Les bourreaux ne prennent garde à la repousse
Jusqu'aux deux colonnes qu'il repousse...


Effondrement du sanctuaire, où il périt,
Emportant avec lui 3 000 de ses ennemis ;
Si Samson représente à jamais la force surnaturelle,
Dalila incarne influence néfaste et trahison formelle.

(04/2009) © Régis Batrel

 


 
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 06:45

Masque de velours,
Haine ou Amour ?


Masque de bois,
Indifférence ou émoi ?


Masque de verre,
Droit ou pervers ?


Masque de soie,
Réaliste ou pantois ?


Masque de porcelaine,
Nouveauté ou rengaine ?


Masque de fer,
Paradis ou Enfer ?


Masque de plumes,
Eclaircies ou brumes ?


Masque de tulle,
Sensé ou ridicule ,


Masque vénitien,
Démoniaque ou magicien ?


Masque d'Ange,
Démon ou Archange ?


Masque de dentelle,
Noir ou pastel ?


Masque de citrouille,
Honnête ou fripouille ?


Masque de carton,
Libérateur ou maton ?


Masque de cordage,
Terrible ou sage ?


Masque en cocotte,
Vieillotte ou petiote ?


Masque de bal,
Silencieux ou musical ?


Masque en maille,
Divorce ou fiançailles ?


Masque en voile,
Incognito ou Etoile ?


Masque de limes,
Acide ou sublime ?


Masque de roses,
Désaccord ou symbiose ?


Masque parme,
Laideur ou charme ?


Masque en lune,
Blonde ou brune ?


Masque de Muse,
Assurance ou ruse ?


Masque de blonde,
Sérieuse ou vagabonde ?


Masque angélique,
Féerique ou chimérique ?


Masque de pêche,
Douce ou revêche ?


Masque en jute,
Paix ou lutte ?


Masque en glaise,
Etrangère ou Française ?


Masque de Cassandre,
Brutale ou tendre ?


Masque de bécasse,
Taudis ou Palace ?


Masque d'Abeille,
Orage ou soleil ?

(01/2009) © Régis Batrel
 
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 06:45

Aspiré dans un tourbillon infernal,
Ne sachant plus analyser ni le bien, ni le mal,
J'ai pris contact avec Dame la faucheuse
Pour un soir, pendue, partir en voleuse...


Lettres d'adieux à mes deux êtres adorés,
La vie me semblait soudain sans intérêt ;
Ordre et minutie, j'avais tout préparé,
Mais la Veuve noire m'a décrochée...


Inconsciente sur le sol, je me suis réveillée,
Haletante et sans force, je m'étais ratée ;
Paniquée et perdue, je voulais lui parler,
Alors, à ma Petite Fleur, j'ai téléphoné...


L'orchidée, que j'avais piquée dans le passé,
A fait abstraction de ses douleurs pour me consoler ;
Bravant la fatigue et les risques routiers,
Elle a su, vers le positif, m'orienter...


Elle a écouté mes maux pendant des heures,
Pour me guider vers un lieu sûr et protecteur ;
Elle a étouffé son mal-être en ma faveur,
C'est certain : elle m'aime, et ne veut que je meure...


Elle m'a porté secours, m'a tendu les mains,
A ouvert son coeur, illuminé mes lendemains ;
Aujourd'hui, je ne sais comment la remercier,
Comment éponger les pleurs provoqués ?


Ma reconnaissance sera pour elle éternelle,
Mon coeur est gravé de son nom au scalpel,
Je lui souhaite un avenir doux et merveilleux
Où, en Reine qu'elle est, deviendra Déesse des Cieux...

(01/2009) © Régis Batrel 







 
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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 06:45

Je me promenai au bois, nonchalant,

Humai, fouinai, les yeux perçants,
Quand, derrière un bosquet, sifflotant,
J'aperçus un chaperon rouge charmant...


La Belle, à l'allure guillerette,
Panier à la main, était en quête
De girolles, chanterelles et bolets,
Pour son omelette du soir préparer...


Mon instinct animal se mit en marche,
Il s'érigea bien plus haut qu'une arche,
Je bondis sur son dos par surprise,
Ce soir, je la dégusterai à ma guise...


La fragile silhouette devint une panthère,

Elle se débattait, était entrée en guerre ;
Roulé-boulé, gifles et coups de pied,
Avec sa colère, sa force s'était décuplée !


Au bout d'efforts violents, je l'immobilise,
Ma faim de loup la paralyse ;
Elle rend les armes, abandonnée,
Se résigne, enfin, à être mon dîner...


Epuisée, je la retourne aisément,
Son visage diaphane est déroutant !
Ses yeux amande emplis d'humidité
Semblent implorer ma peu probable pitié...



Je suis un loup, un prédateur sans coeur,
Il me faut la croquer : sinon je meure !
Elle me fixe du regard, intensément,
Ne crie pas, attend son dernier instant...


Elle me susurre au creux de l'oreille :
"Un loup aimerait-il laper mes merveilles ?"
Sa voix douce révèle en moi des envies,
Mes poils se dressent : vais-je changer d'avis ?


Son sourire éclaire mes grands yeux noirs,
Elle sent déjà sur son ventre mon perchoir ;
Elle a joué de tant de sensualité,
Comment à tous ces charmes résister ?



Mon haleine fétide ne semble pas la gêner,
Elle m'embrasse tendrement, très obstinée !
Je relâche mon étreinte : c'est mérité,
Son corps se tortille : je vais exploser...


Un coup de fusil vint ce silence briser,
Un chasseur, ainsi, m'a la queue coupée !
Le chaperon, cette fois, a gagné la partie,
Comme un fou, en hurlant, je me suis enfui...


Chaque jour, chaque nuit, je reviens en forêt,
Guette, épie, furète... pour la retrouver ;
Aujourd'hui, ma meute a une interdiction :
Jamais on ne doit s'en prendre à un chaperon !

(01/2009) © Régis Batrel


 
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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 06:45


Jeu Mystério organisé par Enriqueta link

Principe : La Poste vous envoit une lettre datant de plus de 10 ans (à vous d'inventer le nombre d'années). De qui émane-t-elle ? Cette personne est-elle encore vivante ? Fait-elle encore partie de votre vie ? Que vous dit-elle ?
Cette lettre bouleverse votre vie actuelle. Inventez cette histoire, qui doit s'inspirer de votre vie.


La lettre de Serge

Serge Boullier
Avenue des Songes
EDENLAND

Bonjour mon très cher Ami,

J'imagine déjà ta surprise, la tête que tu fais, et ton émoi à la lecture de cette lettre...
Il y a si longtemps que nous n'avons pas ri, joué à la batterie et à la guitare électrique. Nos délires de frangins me manquent terriblement...
J'ai toujours suivi ton parcours, et particulièrement la première année de mon départ à EdenLand.

Tu m'as troublé de m'aimer autant, toi le 100 % hétéro, toi mon poteau, toi mon frère de coeur. Tu m'as fait peur aussi de vouloir me rejoindre à plusieurs reprises...
Je te certifie que je ne t'en veux pas ! Je sais que tu ne voulais pas mon trépas, et ce soir là, nous étions encore une fois si complices... et rappelle-toi mon Ami, j'ai insisté pour qu'on aille leur casser la gueule à ces deux cons ! C'est le destin mon frère... tu t'es endormi, je dormais déjà, ce virage nous a été fatal... mais je suis parti en dansant avec ces tonneaux... Et mon coeur s'est arrêté dans tes bras, c'est beau, non ? Eh oui, tu vois, j'ai toujours cet humour "décalé" qui nous plaît tant...

N'en veux pas à mes parents non plus ! Ils ont été influencés par mon frère (le sanguin) qui a toujours été jaloux des autres... Ils t'aimaient autant que moi tu sais, rappelle-toi encore : ils te l'ont dit le lendemain de mon départ sur ton lit d'hôpital...

Ton baiser sur le front dans mon cercueil m'a réchauffé le coeur, et je suis parti en toute sérénité vers mon nouvel univers... J'aurais aimé te parler, te serrer dans les bras, ou faire les cons comme avant, se la jouer "stars musicales", ou champions de judo...

Comme tu es tombé bas pendant une longue année mon frère... SDF, sans le sou, à récupérer des mégots pour rouler des clopes, avec une foldingue, à ne cotoyer que des délinquants, des gens sans intérêt... mais j'aurais sans doute sombrer comme toi, car tu étais (et es toujours) mon frère de coeur mon cher Régis...

Le soir où tu m'as appelé, que tu as senti cette sensation de présence, ce frôlement sur le drap... c'était moi ! Je voulais que tu saches que j'étais là, près de toi, à te suivre, à t'écouter... et je ferai tout pour te guider, te protéger...

Puis, on t'a donné le déclic ! Tu t'es battu comme un Dieu ! Et en peu de temps, tu avais rencontré la mère de ton fils, créer ton propre job, tu t'es acheté la dernière Mercedes flambant neuve avec le premier téléphone "portable" (le fameux Radiocom 2000 ! lol)... Il n'avait que le nom de portable ! Et ton fils est né... j'étais là ! Comme il était (et est toujours) beau ! Je te vois encore, si ému, si fier, si... moi, si j'avais eu la chance d'en avoir un... Ce jour là, je l'ai adopté comme le mien... Je sais que tu es d'accord... On a partagé tant de choses, tant d'émotions...

Je t'ai vu aussi le jour où tu es venu te recueillir sur ma stèle... Je sais pourquoi tu as attendu tant d'années avant de venir... Peur de croiser mes parents qui habitent juste à côté, crainte d'être trop ému, et toujours ton sentiment de culpabilité (qu'on t'a bien ancré lors du jugement !)... J'ai entendu ton repentir, tes mots d'Amour, d'Amitié... ce jour là, et tous les autres de ta vie... Je sais aussi que chaque 13 mai (et surtout, si c'est un vendredi), tu as une pensée particulière, nostalgique, pour moi, et je sais que tu ne m'oublies jamais... Rassure-toi, à chaque fois que tu me parles, je t'entends ! En ce moment même où tu lis cette lettre, je suis là, au-dessus...

Je suis entouré d'autres personnes que tu as beaucoup aimées : Cédric, ce petit jeune de 20 ans, rongé par la "Star machiavélique" que tu décris ; Nicole, jolie femme, détruite aussi par cette même "star" ; Jean-Luc, ton beau-frère, lâchement poignardé dans le dos ; Claudie, arrivée récemment dans notre Royaume...

Chacune et chacun a souhaité te transmettre un petit message, voici leurs écrits :

- Salut Régis, c'est Cédric. Tu vois ici, je suis en paix, j'écoute les Doors, et Saint Pierre m'a permis de faire le fou avec une coccinelle ! Génial, non ? Merci pour ton soutien pendant mon année de souffrance ; comme maman, tu m'as fait espérer jusqu'au bout, et je suis parti, serein, vers la Lumière, avec une dose massive de morphine... trop cool ! Dommage que maman n'ait pas reconnu ton investissement... je pense qu'elle a été influencée par son second mari... Ne lui en veux pas ! Merci aussi pour ce poème que tu m'as dédié, et que tu as le courage de lire devant la foule nombreuse présente à mon inhumation... Comme Serge, mon Ami, je veille sur toi... Si je ne suis pas pressé de te retrouver ici, je te promets que lorsque ton heure sera venue, on se fera une fête du tonnerre ! Bye, bye cher Ami...

- Bonjour Régis, c'est Nicole. Que de hauts et bas dans ta vie ! Je regrette de n'avoir garder le contact avec toi avant de partir. Mais j'avais beaucoup de mal ! Notre histoire d'Amour d'une année m'avait tellement plu, que mon coeur a toujours eu du mal à s'en remettre... J'ai vu que tu avais revu ma fille Caro à différentes reprises, j'en suis ravie ! Vous parlez de moi avec une telle tendresse, j'en suis toute émue... Je t'ai vu venir te recueillir sur ma pierre tombale après mon inhumation, tes mots tendres et tes regrets me sont parvenus : merci... Je te souhaite tout le bonheur du monde, et, quand tu nous rejoindras, je parfumerai mon cou de "Calèche" d'Hermès, ce parfum que tu aimes, et que tu m'as offert plusieurs fois... et ma nuque est toujours couverte de tes carrés Hermès... A bientôt, mais pas trop vite, profite au maximum des personnes que tu aimes. Plein de tendres baisers.

- Salut le beau-frère, c'est Jean-Luc. Tu t'es vachement assagi côté fêtes et alcools ! Je suis scié... Contrairement à moi, tu as trouvé le chemin de la Sagesse, bravo ! Je suis hyper content que tu aimes tant ma petite fille Vanessa... je regrette de ne pas lui avoir montré autant d'Amour, et d'avoir fait le con avec ta soeur... mais on ne peut revenir en arrière ! J'ai remarqué que tu pensais à moi chaque fois que tu écoutes "je suis venir te dire que je m'en vais" de Gainsbourg ! Mais tu connais ma pudeur au niveau des sentiments... Alors mec, t'inquiète pas pour moi, ici, j'écoute Madonna chaque jour, et, bien sûr, je suis chaque championnat de Formule 1 ! Te presse pas, mais quand tu viendras dans notre Monde, on se fera une fiesta mémorable, comme dans l'temps ! ok ? Bises à ma Nine et à la Benne...

- Bonjour Régis, c'est Claudie. Dis donc, tes potes ici, c'est des flèches ! lol  Mais, bon, ça m'étonne pas... Ben, tu vois, moi, j'ai pété les plombs, et cette fois, définitivement ! lol  Quand tu disais que j'étais "fofolle", tu vois, là, hémorragie cérébrale... J'ai été très touchée que tu viennes à mon inhumation. Deux ans sans se voir, et le jour ultime, tu es là ! Toujours présent quand on a besoin de toi ! Sacré phénomène... C'est sans doute pour ça que je t'ai aimé, va savoir ! Je t'ai vu me regarder à l'enterrement, et j'ai lu dans tes pensées : mon Dieu, tout le bien que tu penses de moi ! J'en suis encore toute émue... Je connais ta sincérité, et je comprends ta colère au cimetière à propos des absents ! Mais il faut pardonner tu sais... Et ici, tu verras, le plus tard possible, on s'éclate ! Serge joue de la guitare à merveille, et moi, tu m'connais, je danse comme une folle ! Je saute du coq à l'âne, comme toujours, je voulais te remercier de l'intérêt que tu portes pour l'avenir de mon fils chéri... seul(e)s les vrai(e)s ami(e)s y pensent, dont tes soeurs. Merci à vous tous, je vous aime... Ton petit-fils est très beau, dommage que je n'ai pu le bisouiller : tu le feras pour moi, ok ? A très tard fidèle bien-aimé...


Tu vois mon Frère, c'est pas difficile du tout pour nous ici ! Et, bien évidemment, tes ami(e)s sur Terre sont aujourd'hui les mien(ne)s ici !

Je ne sais quand cette lettre arrivera sur Terre, car j'ai remarqué que La Poste égarait toujours des courriers, mais sache que j'ai un énorme pouvoir, c'est de la modifier jusqu'à son ouverture !
Pour que tu me crois, je peux te préciser qu'aujourd'hui, 30 décembre 2008, tu viens de la décacheter, et que tu es très ému, là, devant ton blog, à la recopier, pour participer à ce jeu d'écriture...

Mon frère, je te quitte ici sur papier, mais suis déjà près de toi... Nos ami(e)s commun(e)s t'envoient leurs plus tendres pensées, et s'associent à ma protection, pour toi, et les êtres qui te sont chers.

Longue vie sur Terre mon poteau, et profite bien... demain est un autre jour, et le jour où le désespoir te gagne, pense à nous qui n'avons pas la chance de vivre près de nos proches ! La Lumière est devant, la lueur est là-haut, les Etoiles sont tes amies qui te soutiennent et te protègent.

Au plus tard possible mon frérot...

Serge Boullier.

Pour ton info : lettre postée en 1983, le lendemain de mon départ vers les Cieux.

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 06:45

Le grand combat va s'engager,
200 millions de concurrents motivés,
Pour, ce soir, l'ovotide rencontrer,
Sous 24 heures, la porte sera refermée...


X près d'Y sur la ligne de départ,
Gare à ne pas arriver trop tard !
Parcours long et tortueux,
Acidité trop forte pour des milliers d'entre-eux...


Décollage en trombe assuré,
Col à gravir en premier ;
Casque d'acrosome bien serré,
Flagelle turbo en activité...


La glaire vire les malformés,
Elle étend les mailles de son filet ;
Le formix est une zone difficile,
Ici, meurent recalés et imbéciles...


Les survivants entrent en cavité hospitalière,
Augmentent leurs battements flagellaires,
Sont bloqués dans des cryptes cervicales,
Et attendent le second et dernier signal...


Les Y ont lâché prise, usés,
Les X entâment la capacitation, excités ;
L'Elue descend pendant 6 heures
Vers le lieu de rendez-vous du bonheur...


Un adversaire arrive en premier, pédant,
Le maillot jaune n'est pas toujours le fécondant !
Moi, je sais parfaitement faire un créneau,
Sa trajectoire rectiligne le prive du cadeau...


J'atteins enfin la partie ampoulaire
Où m'attend déjà mon imposante partenaire ;
Je fonce tête baissée dans sa rondeur,
Et nous créons la Vie : ultime splendeur...

(12/2008) © Régis Batrel


           
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 07:00

Au pied de ton clavier, rivière impétueuse,

De mots déposés, la route devint tortueuse.
Le barrage s'est rompu, créant tes souffrances,
Tsunami de colères, annonçant la distance.
Les vagues de mes erreurs t'ont anéantie,
Mes excuses sincères n'ont pas servi...


Un océan de larmes a coulé sur tes joues,
Un profond désarroi a inondé le tout...
Tu t'es enterrée dans un monde sans lyre,

La porte close, tu ne pouvais plus dormir.
Avec ton âme profondément désespérée,
Même Râ en personne n'aurait pu t'aider.


Les heures se sont éternisées en années,
Mais plus fort était l'Amour que tu me portais.
Alors, tu as ouvert l'écluse de ton coeur,
Tu as pardonné mes travers, mes erreurs...


Un ruisseau se mit à couler à l'infini,

Les rives débarrassées de toutes les orties.
La Nature se para de lacs et plans d'eau,
Ensemble, nous allions créer un parfait joyau.


Alors que nos coeurs étaient en liesse,
Il a fallu que ta jalousie renaisse...
Tu pensais ne plus tomber dans l'ornière,
Sans boue pourtant, elle demeure ta chaumière !


Les démons en toi, plus forts que la haine,
Détruisent les prairies en mornes plaines.

Si la vanne s'obstrue, quelque soit la raison,
Ou tu la débouches et accordes le pardon,
Ou tu la condamnes pour l'éternité,
Et la campagne n'a plus qu'à pleurer !


On ne peut retirer ce qu'on a offert,
Sinon le durable plaisir devient éphémère...

(
11/2008) © Régis Batrel 
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 07:00

Je me suis fait cerner,
Horde de policiers,
Je me suis fait dénoncer,
Balances d'amitiés.


Ils m'ont pris mon chocolat,
Penaud, tête en bas,
M'ont piqué ma blanche farine,
Nez maculé de saccharine.


Ils m'ont brutalement plaqué au sol,
Ai voulu me révolter,
M'ont demandé de mettre un bémol,
Aspirine, bien planquée.


Puis, mes pierres les ont énervés,
Mon affiche de Jamaïque fut lacérée,
Ma pipe à eau est partie en miettes,
Les poulets sont pas des mauviettes !


Ils ont découvert mes liasses de billets,
Petit matelas pour un retraité,
Avec moi, un beau coup de filet,
Que vont devenir mes junkys, mes drogués ?


J'avais créé un business prometteur,
Avec moi, les jeunes étaient rêveurs,
Mais aujourd'hui, j'en ai bien peur,
Mes affaires florissantes deviennent torpeurs...


J'ai trop distribué mes substances illicites,
Il fallait bien que la Loi m'incite
A stopper ce métier de dealer
Qui sème la mort et n'apporte que malheurs.


Mon trafic s'arrête, menottes aux poignets,
Réfléchir en prison durant de longues années
Va certainement me faire prendre conscience
Que profiter d'autrui n'est qu'évanescence.

(11/2008) © Régis Batrel

 
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 16:55

Face au miroir,
Remplie d'espoir,
Ton reflet éteint,
Morne teint,
Tu vas réveiller
Avec sensibilité,
Maquillage à côté,
Ta sublime beauté...


Trait de khôl à l'intérieur des yeux,
Pour le regard des Dieux ;
Fond de teint léger,
Pour ton visage illuminer ;
Crayon coloré pour tes sourcils,
En suivant le tracé défini ;
Fard teinté sur tes paupières,
Regard de braise et de lumières ;
Mascara sur tes cils peignés,
Incontournable sésame de ta féminité ;
Rouge à lèvres pour la séduction,
Touche de gloss pour la finition...


Sans éclat, tu t'es réveillée,
De nuances, tu t'es parée,
Positive, tu vas rayonner,
Séductrice... pour la journée.

(11/2008) © Régis Batrel

 
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