2 mars 2010
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Rose Alphonsine Plessis, ornaise miséreuse,
Servante, puis à Paris, blanchisseuse,
Dès quinze ans affichait sa fière beauté,
Et, des camélias, appréciait la neutralité...
Grande, mince, cheveux extrêmement noirs,
Longs yeux d'émail, fins, vifs, pleins d'espoir,
Très attirante, avec un sourire enchanteur,
Son élégance et son style feront sa splendeur...
Elle apprit à lire, à écrire, et du piano jouer,
A à peine seize ans, elle devint la plus convoitée ;
Réputée discrète, intelligente, amoureuse,
Pleine d'esprit, elle fut la courtisane la plus onéreuse...
Dans son salon, artistes, auteurs,
Politiciens ont demandé ses faveurs ;
Marie Duplessis chasse sa petitesse,
En 1846, de Perrégaux s'affiche Comtesse...
Amante d'Alexandre Dumas fils,
De Gaultier et de Franz Liszt,
A vingt-trois ans, la tuberculose l'emporte,
Seuls deux amis lui ouvrent la dernière porte...
Dumas la célèbrera dans " La Dame aux camélias ",
Verdi s'en inspirera pour " La Traviata " ;
La jeune ornaise, avide de conquêtes et de succès,
N'aurait jamais imaginé une telle notoriété !
(03/2010) © Régis Batrel
Rose Alphonsine Plessis est née à Nonant-le-Pin (61) le 15 janvier 1824.
Elle se nommera elle-même Marie Duplessis pour " s'anoblir ".
Elle épouse le Comte de Perrégaux à Londres en 1846.
Atteinte de phitsie (tuberculose pulmonaire), elle meurt le 03 février 1847 à Paris.